Rue de Hornes 2

Immeuble à appartements de style moderniste, construit à l’angle de l’avenue Marnix et de la rue de Hornes, d’après les plans de l’architecte Camille Damman, vers 1936. L’immeuble possède deux entrées (avenue Marnix 19 A et rue des Hornes 2), menant chacune à un bloc de deux ascenseurs. Ceux-ci circulent côté à côte dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée, entourée par l’escalier en marbre. L’entrée principale, du côté de l’avenue Marnix, présente le plus beau décor, avec de grands miroirs et des lambris en marbre. Malheureusement, les ascenseurs y ont perdu en partie leur authenticité, suite à des modifications au niveau des cabines, des boutons d’appel et des machineries. Ils conservent toutefois leurs portes palières, parfaitement intégrées dans l’esthétique de l’immeuble.

La porte d’entrée du côté de la rue de Hornes s’ouvre sur un vestibule doté de quelques marches et pavé de marbres beiges et noirs formant un motif graphique. Une porte à simple battant le sépare du hall, grand espace parallèle à la rue de Hornes qui relie les deux entrées de l’immeuble entre elles. Les circulations verticales du n°2 sont implantées contre le mitoyen droit. De marque Jaspar, les ascenseurs prévus d’origine desservent tous deux les 9 étages, dont 2 appartements par étage. L’ascenseur de droite mène en plus à deux niveaux en sous-sol. Les portes palières, à simple battant, sont en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., tôle métallique et verre imprimé au rez-de-chaussée. Aux étages, elles sont en placage de bois (identique à celui des portes d’entrée des appartements, à l’origine). Les boutons d’appel anciens et d’origine ont été conservés.

La cabine en bois, aujourd’hui revêtue d’une moquette au niveau des parois verticales, a été conservée et mériterait de retrouver son aspect d’origine. Elle conserve sa grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique et une plaquette «Jaspar» d’origine.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a été remplacée en grande partie. Elle conserve toutefois l’ancien limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  et l'interrupteur de fin de course de treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  .