Jubilé Résidence
Boulevard du Jubilé 79

Immeuble à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. formant l’angle avec le boulevard du Jubilé et la rue Picard, construit d’après les plans de l’architecte Alfred Machelidon de 1934 et 1935. 

L’ascenseur de marque ASEA, prévu d’origine, dessert six étages. La porte d’entrée du bâtiment se trouve dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale de l’aile située sur le boulevard du Jubilé. Elle s’ouvre sur des communs particulièrement soignés : un vestibule dont les murs sont décorés d’un lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. formé de bandes qui alternent le sens du fil du bois, et dont le sol est pavé de carreaux de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. cérame posés de manière géométrique, accueille les boites aux lettres et un coffre à usage de banc réalisés dans le même bois que les lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce.. Une porte en bois à double battants le sépare du hall qui accueille les circulations verticales. La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  de l’ascenseur, installée dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier, se situe à l’articulation entre les deux ailes de l’immeuble. Elle est de ce fait positionnée de biais par rapport à l’axe de l’entrée. L’ascenseur, mis en valeur par les motifs formés par les carreaux de grèsTerre cuite de texture serrée, légèrement vitrifiée, glaçurée ou non. Le grès désigne également une famille de pierres composées de silice. cérame au sol, a fait l’objet d’une intégration sur mesure par l’architecte. La face avant de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  (porte palière à simple battant et parois de part et d’autre de celle-ci) est protégée par une ferronnerie décorative composée de motifs symétriques formés de spirales, de lignes horizontales, verticales et en chapeau de gendarme, que l’on retrouve au niveau des ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. extérieures (porte d’entrée, grilles et barres d’appuis des fenêtres). Les faces latérales et arrière de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  sont quant à elles de type standard, à cadres métalliques enserrant un treillis, maintenus dans un bâti métallique à l’aide d’anneaux de forme ovale. Cette protection, fixée sur le limon de l’escalier, accueille la main-courante en métal de ce dernier. Les portes palières des étages, à simple battant, sont également plus simples, réalisées à l’aide d’un assemblage de barres métalliques de section rectangulaire et de treillis. Elles sont toutefois surmontées de la même ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. décorative qu’au rez-de-chaussée. Les boutons d’appel ASEA d’origine sont conservés.

La cabine a été partiellement modifiée. Les deux ouvertures vitrées de la paroi arrière ont été refermées au profit d’une paroi pleine avec miroir. Les verres des parois latérales ont été remplacés par des verres armés. Le revêtement intérieur de la cabine, en placage de bois, semble avoir été changé au moins en partie. La grille rétractile de cabine, en bois et en métal, a été retirée. La cabine a conservé ses boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. anciens, probablement d’origine.

L’ensemble des éléments de la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a été renouvelé. L’ancien tableau de commande ASEA, hors d’usage, ainsi que la grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. de la cabine, sont conservés dans la salle des machines. On observe une poulie de déflexion, probablement d’origine, en tête de gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. .

Encore authentique, cet ascenseur intégré avec soin dans le décor de l’immeuble est un témoin intéressant du fabricant suédois ASEA, dont on compte peu d’exemplaires à Bruxelles. Il a été présenté dans plusieurs brochures publicitaires du concessionnaire belge de la marque. Il possède un intérêt historique et esthétique.