Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Otis
Schindler
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 09 décembre 2021
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Le 69 de l'avenue Lepoutre est un imposant immeuble à appartements de style Beaux-Arts
construit en 1911 par et pour l’entrepreneur Jean Craps. Il présente beaucoup
de similitudes sans être parfaitement identique avec l’immeuble de l’avenue
Louis Lepoutre 65, y compris au niveau des décors et équipements intérieurs
(dont l’ascenseur).
Un large vestibule dont le sol est couvert de mosaïques à
motifs élaborés et aux murs entièrement revêtus de marbre mène au hall qui
accueille l’escalier et l’ascenseur probablement de marque Otis. Une marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... ancienne fixée dans la
cabine indique que l’ascenseur a subi des transformations par la firme Schindler.
Vraisemblablement intégré dès la construction du bâtiment, l'ascenseur circule
en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. ouverte dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier dont les murs au rez-de-chaussée
sont recouverts de miroirs. Les portes palières et le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... des
paliers sont constitués de ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. de très grande
qualité doublées d'un treillis à mailles losangées. Elles combinent des motifs
linéaires, spiralés, floraux et végétaux sous une arcadeBaie aveugle ou non, coiffée d'un arc, souvent en répétition et allant jusqu’au sol. qui est surmontée d'un
cartouche aux étages (qui indiquait sans doute le numéro de l'étage). Le reste de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. est fermé par la rampe de l’escalier
en bois surmontée d'un treillis à mailles losangées enserré par des barres
métalliques, surmonté d'une ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. à spirales. La cuvetteEspace libre dans la partie inférieure de la gaine qui accueille certains éléments techniques tels que les amortisseurs, la poulie du limiteur de vitesse. de l'ascenseur
(partie basse de la gaine) est visible depuis le rez-de-chaussée et a fait
l'objet d'un traitement décoratif en carrelage.
À l'instar du reste du bâtiment, la cabine en acajou a fait l'objet d'un soin particulier. Typique de l’époque des premiers ascenseurs privés, la cabine panneautée est spacieuse et largement vitrée. Accessible par deux portes coulissantes surmontées d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. sculptée, elle est abondamment éclairée par des glaces biseautées dans sa moitié supérieure et par son toit bombé largement ajouré. Les ouvertures du toit étaient probablement équipées à l'origine de vitraux, à l'instar du toit du numéro 65. Le croisillon de la partie supérieure du toit, très abîmé, est actuellement pourvu d’un léger treillis.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. qui se situe en
cave a été modifiée. Elle conserve toutefois des éléments anciens (poulie
de déflexion et tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement) et les poulies de renvoi dans les
combles sont d'origine. Le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. séparée, dans
l'épaisseur du mur de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier..
Témoin exceptionnel du soin apporté à l'ensemble des
équipements et aux communs des immeubles à appartements destinés à une
population aisée, cet ascenseur encore authentique présente un très grand
intérêt esthétique, ainsi qu'un intérêt historique et technique.