Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Otis
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 01 juillet 2021, 19 mars 2025
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
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Description
A l’angle de la rue Vanderschrick, cet imposant immeuble à appartements à rez-de-chaussée commercial de style éclectique est signé par l’architecte Apollon Lagache.
L'ascenseur de marque Otis circule dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. fermée intégrée en empiétant sur le coin de la chambre des appartements, sur le côté droit des paliers. Semblables aux portes des appartements, les portes palières de l’ascenseur sont panneautées et ajourées dans leur partie supérieure de six petites vitres en verre martelé.
Bien que l'ascenseur ne figure pas sur les plans du permis de bâtir de 1911, ses caractéristiques techniques laissent penser qu'il a été installé lors de la construction ou peu après. Ceci est confirmé par la qualité de l'intégration dans l'immeuble. L'installation est par ailleurs mentionnée dans un catalogue Otis datant de c. 1925.
La cabine, maintenue par un étrier supérieur arqué, circule sur des guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids. en bois d'origine.
A l'intérieur, elle présente des faces panneautées et est surmontée d'un toit pyramidal tronqué. Elle a conservé une plaque de marque Otis d'un modèle ancien, peut-être d'origine, sa grille rétractile métallique, ancienne voire d'origine et également un grand miroir. Les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. Otis ont été remplacés, probablement lors d'une ancienne phase de modernisation. Le support du luminaire est ancien.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur., partiellement modernisée, se situe dans les comblesEspace intérieur de la toiture.. Elle a conservé son tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement, sans doute d'origine. Le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute. à boules de Watt d'origine, typique des anciens ascenseurs Otis, a été préservé et est encore fonctionnel (2025), ce qui est exceptionnel. Un exemple encore en place se trouve à Anvers au 150 Belgielei.
Relativement simple et intégré avec discrétion, l’ascenseur est un rareLa rareté d’un bien est déterminée à la fois sur le plan qualitatif (le caractère « exceptionnel ») et le plan quantitatif (le caractère unique), en fonction du contexte géographique (local, régional, national), chronologique et historique (la production globale dominante de l’époque : concept, style, matériaux, etc.) ou par rapport à l’ensemble de la production du concepteur, et ce, tant d’un point de vue formel que fonctionnel et constructif. Pour évaluer la rareté d’un bien, il convient de le comparer à d’autres biens appartenant à la même catégorie (typologie, chronologie-âge [datation]/période ou partie de cette période, aspect esthétique et/ou technique, fonction, impact social ou historique). exemple des premiers ascenseurs Otis installés à Bruxelles au début du 20e siècle, comme celui de l'ancienne immeuble Gresham place Royale 3. L'ascenseur a connu des modernisations, probablement dans les années 1930 mais est encore très authentique. Il présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.