Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Otis
Installation
installation d'origine
Date de mise en service
1922
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 28 septembre 2021
Ascenseur principal ou de service
ascenseur principal
Énergie
électrique
Numéro de série
AO997
Nombre d'arrêts
5
Charge nominale (kg)
300
Nombre de personnes
4
Vitesse (m/s)
0.67
Type de gaine
gaine en partie ouverte
Parois de la gaine
ferronnerie
treillis
Portes palières
élément(s) ancien(s)
grille rétractile métallique
Guides
métalliques ronds
Emplacement du contrepoids
en gaine séparée
Boutons d'appel
anciens
Plaques signalétiques
anciennes
Anciennes marques de fabrique
oui
La cabine
Forme de la cabine
quadrangulaire
Matériaux de la cabine
bois
chêne
pyramidal tronqué
Porte cabine
grille rétractile en métal
Boîte à boutons de commande
ancienne
Anciennes marques de fabrique
oui
Éclairage
ancien plafonnier
Machinerie
Emplacement de la machinerie
en cave
Treuil
moteur ancien
tambour à enroulement
Tableau de commande
ancien
Sélection d'étages
ancienne
Limiteur de vitesse
limiteur de vitesse ancien
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Jeudi 26 août 2021
Auteur de la fiche
Céline Chéron
id
Urban : 574
Description
Le numéro 250 de l’avenue
Molière est un immeuble à appartements d'inspiration Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. construit en 1922
par l’architecte Emile Janlet.
L’ascenseur de marque Otis, prévu d'origine, prend place dans un
vaste hall d’entrée situé au centre de l’immeuble, dont le sol est couvert de
granito. Situé dans le fond du hall à droite et installé perpendiculairement à
ce dernier, l’ascenseur s’inscrit en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. ouverte dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. d’un vaste escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit.. Il dessert cinq étages. La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. est fermée par le
garde-corps de l’escalier composé de panneaux réalisés à l’aide de barres de
sections rectangulaires formant un cadre qui enserre un treillis métallique à
mailles losangées. Les panneaux sont reliés entre eux à l’aide de boules en
métal. Uniquement au niveau des paliers et des volées droites de l’escalier, aux endroits plus proches des parties mobiles de l'ascenseur, cette protection est rehaussée par un treillis à mailles losangées. Les
portes palières à grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. sont formées d’un cadre sommé d’une ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée enserrant l’écusson de la marque Otis.
La
cabine en chêne à panneautage et à toit pyramidal tronqué et
surhaussé conserve ses accessoires d’origine : grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en métal,
plafonnier, boite à
boutons de commande et marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief....
Une partie de la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. d’origine est
conservée au niveau des commandes, de la sélection
d’étage et des poulies de renvoi de la cabine et du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement..
Cet ascenseur authentique, avec son imposante
cabine ouvragée est typique des installations des années 1920 à Bruxelles. La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. de protection de l'ascenseur est encore conçue comme un prolongement ponctuel du garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... de l'escalier, ici sobrement traitée en panneautages de treillis léger. Ce traitement permet une intégration parfaite dans la vaste cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. et en préserve la remarquable luminosité. L'ascenseur présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.