Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Ateliers Mariën

Ateliers Moës Liège, moteur

Dewhurst & Partners Ltd

Crofts (engeneers) Ltd

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1956

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 26 août 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

72

Nombre d'arrêts

4

Charge nominale (kg)

225

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,60

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

porte battante
tôle métallique

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

métal

Porte cabine

néant

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

ancien plafonnier

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur ancien
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mardi 19 juillet 2022

Auteur de la fiche

Jérôme Bertrand

id

Urban : 954
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Description

Immeuble à appartements moderniste de quatre niveaux, conçu en 1954 par l'architecte Coppens, à l'angle de l'avenue du Castel et de l'avenue Prekelinden.

Un long vestibule, avec revêtement en dalles de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. beige et plinthesAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. en marbre noir veiné de blanc, mène aux espaces de circulations verticales repoussés en fond de parcelle. Réalisé par les Ateliers Marien, l'ascenseur est placé en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée face au départ de l'escalier, éclairé par des fenêtres percées en façade arrière. Les portes palières en métal laqué bordeaux sont identiques à celles des appartements. Du côté intérieur, elles possèdent des poignées métalliques à poussoir encastrées. Les boutons d'appelBouton situé à côté de chaque porte palière qui permet d’appeler l’ascenseur. d'origine sont conservés à tous les étages.
 
Dépourvue de porte, comme c'était l'usage à partir des années 1950-1960, la cabine en métal est formée de tôles assemblées par des cornières d'angle. Elle a conservé son plafonnier quadrangulaire d'origine composé de trois cadres métalliques superposés enserrant une coque moulée en plastique opalin. Les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. et plaques signalétiques d'origine sont encore présents. La cabine et l'ensemble de ses accessoires, plafonnier, boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. et même le système de parachuteSystème de sécurité qui bloque la cabine sur ses guides en cas de rupture des câbles de traction ou de survitesse. , ont été réalisés entièrement par les Ateliers Marien qui, à l'époque, possédaient un outillage extrêmement large: tour, raboteuse, forge...

L’ancienne machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est conservée à l'exception du tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. . Elle combine un moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. de la marque liégeoise Moës et des composants de marques anglaises : un treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.   Crofts (engineers) et un freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur.  Dewhurst & Partner.

Parfaitement intégré au contexte architectural moderniste des années 1950 de l'immeuble, cet ascenseur, qui a conservé son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif (ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par exemple un complexe industriel réaffecté). La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment., possède un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et esthétique. Il présente également un intérêt techniquePar intérêt technique d’un bien, on entend l’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie) ; les bâtiments d’importance structurelle ou technologique ; une prouesse d’ingénierie ou une innovation technologique ; les témoignages de méthodes de construction obsolètes (archéologie industrielle). Dans certains cas, cet intérêt peut être lié à l’intérêt scientifique (par exemple des vestiges archéologiques). et social en tant que témoin de pratiques artisanales encore très présentes dans l’après-guerre au sein de petites entreprises bruxelloises.