Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Ateliers Mariën

L. Hopmann

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1912

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 02 août 2021

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

Jaspar 91

Nombre d'arrêts

5

Charge nominale (kg)

225

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,55

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis

Portes palières
élément(s) ancien(s)

treillis
porte battante

Guides

en bois

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois chêne

surhaussé et ajouré

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Éclairage

ancien plafonnier

Accessoires de la cabine

banquette

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en cave

Treuil

moteur récent

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

absence de limiteur de vitesse

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Lundi 26 juillet 2021

Auteur de la fiche

Christophe Mouzelard et Muriel Muret

id

Urban : 313
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Description

Le 19 avenue des Azalées fait partie d’un vaste immeuble à appartements éclectique de cinq niveaux construit en 1912 qui fait l’angle avec la rue des Pâquerettes et la rue Josse Impens.

Un couloir coudé mène au hall en mosaïque qui accueille l’escalier et l’ascenseur. L'ascenseur est prévu dès l'origine sur les plans du permis de bâtir. Il circule en gaine ouverte dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier le long de guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids.  métalliques en T et en bois.  Le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  commune circule sur guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids.  métalliques en L. La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est protégée par un treillis à fines mailles en losange enserré par des barres métalliques rivetées. Les portes palières et le grillage au rez-de-chaussée sont surmontés de ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. décoratives à enroulements. Les boutons d'appel ont été remplacés dans les années 1950 par les Ateliers Marien.

Typique de l’époque des premiers ascenseurs privés, la cabine en bois panneauté est spacieuse et singulière. Elle est équipée d’une grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique (probablement remplacée dans les années 1950), d’une banquette et de fenêtres à verre biseauté. Les versants du plafond surélevé sont ajourés et fermés par du treillis à mailles en losange. Le plafond est panneauté et orné d’un papier peint récent de style EmpireStyle Empire (de 1800 à 1850 environ). Tendance particulière du néoclassicisme caractérisée par un décor d’inspiration archéologique (palmettes, sphinx, griffons, etc.), issu de l’Antiquité grecque, romaine ou égyptienne.. La plaque en laiton et les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. en céramique sont d'origine très probablement. 

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. située en cave a été remplacée. Les poulies de renvoi et de déflexion sont encore d'origine.

Aucune indication du constructeur d'origine n'est conservée. Cependant, la cabine et les guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids.  en bois et métal, particuliers, ressemblent à ceux de l'ascenseur sis Coudenberg 72, attribuable à la marque allemande L. Hopmann, bien implantée en Belgique avant la première guerre mais plus après.

Hormis la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur., l’ascenseur est encore en grande partie authentique et présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique. Il est un rareLa rareté d’un bien est déterminée à la fois sur le plan qualitatif (le caractère « exceptionnel ») et le plan quantitatif (le caractère unique), en fonction du contexte géographique (local, régional, national), chronologique et historique (la production globale dominante de l’époque : concept, style, matériaux, etc.) ou par rapport à l’ensemble de la production du concepteur, et ce, tant d’un point de vue formel que fonctionnel et constructif. Pour évaluer la rareté d’un bien, il convient de le comparer à d’autres biens appartenant à la même catégorie (typologie, chronologie-âge [datation]/période ou partie de cette période, aspect esthétique et/ou technique, fonction, impact social ou historique). exemple d'ascenseur d'avant la première guerre avec guides-cabine en bois.