Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Schindler
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 16 juin 2004, 12 mai 2023
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Conçu en 1936 par l’architecte A. Lagache, immeuble à appartements de quatre étages,
desservis dès l’origine par un ascenseur principal et un ascenseur de serviceAscenseur secondaire dédié à l’usage du personnel de maison et au transport de fournitures. ,
tous deux de la marque Schindler.
Positionné dans l’axe central de l’immeuble, l’ascenseur maître se découvre dès le vestibule. Ce dernier est particulièrement soigné avec ses murs entièrement revêtus de marbre, son plafond en berceau mouluré et sa porte cintrée largement vitrée et rehaussée de motifs Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. en ferronnerie qui font écho à ceux de la porte d’entrée. L’ascenseur est quand à lui décoré par des motifs en lignes droites. Il circule au centre de l’escalier tournant en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. aux tons verts, dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. partiellement ouverte. Le garde-corps qui la protège est original et a très probablement été dessiné par l’architecte. Il est composé dans sa partie supérieure de cadres en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. enserrant une large vitre au niveau des volées de l’escalier et, dans sa partie inférieure et aux angles, d’une composition dynamique faite de barres en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. qui alternent les épaisseurs. Dans la continuité du garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur..., les portes palières battantes sont constituées de barres en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. qui offrent un cadre à une large vitre. L'ascenseur profite ainsi pleinement de la lumière naturelle via les fenêtres de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. Tous les boutons d’appel d’origine ont été conservés.
La cabine est soignée et a conservé ses dispositions anciennes : vitres, petites ouvertures en partie supérieure, grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur., boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., plaque signalétique et marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief.... Elle a la particularité d’avoir ses deux angles avant arrondis sur l’extérieur et ses deux angles arrière tronqués, pour s’adapter au plan de la trémie.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. se situe en toiture à côté de la machinerie de l’ascenseur de service. Elle a été partiellement modernisée (armoire de commande et limiteur de vitesse) mais est encore à ce jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. majoritairement constituée de ses éléments anciens, voire d’origine comme l’attestent les catalogues de la marque Schindler de la fin des années 1930 : treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence. , moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., servo-moteur, freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , tambour à enroulement, fin de course, poulies de déflexion du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement., qui circule dans la trémie de l’ascenseur de service.
Cet ascenseur encore authentique est un bel exemple d’une
installation réalisée sur mesure et du soin apporté aux parties communes dans
de nombreux immeubles de l’entre-deux-guerres. Il présente à ce titre un
intérêt esthétique certain en plus de son intérêt historique et technique.