Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Thiery
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 19 février 2024
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Portes palières
élément(s) récent(s)
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
A l'angle de la rue Général Mac Arthur, n° 50, immeuble à
appartements d'allure moderniste de cinq étages construit pour le compte de la société de promotion immobilière Amelinckx, d'après les plans de 1937 de l'architecte L. Tassoul, sur
lesquels figurent les deux ascenseurs.
L’entrée principale située au n°116 avenue Churchill ouvre sur un vestibule luxueux, tout comme le hall suivant où est installé l’escalier. Les murs et le sol sont entièrement recouverts de marbre rouge-gris. Deux ascenseurs identiques, de la marque anversoise Thiery, sont installés côté à côté dans une trémie fermée occupant le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. central du grand escalier à trois volées. Ils sont positionnés perpendiculairement par rapport à l’axe d’entrée. Seul celui de droite est encore en usage. Il a été en partie modernisé, contrairement à celui de gauche à l’arrêt, dont l’authenticité est davantage préservée. Au rez-de-chaussée, les murs formant la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. de ces ascenseurs sont entièrement recouverts de marbre rouge-gris.
Les portes palières en bois sont d’une facture simple, dotées d’une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrée rectangulaire dans leur partie supérieure. Le verre imprimé ancien (comme celui des portes palières de l’ascenseur de gauche) a été remplacé par un verre de sécurité sur chacune des portes palières de l’ascenseur de droite. Ces dernières ont conservé leur ancienne poignée. Les deux portes palières au rez-de-chaussée, ont été poncées, tout comme l’intérieur de la cabine et la grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. de l’ascenseur de droite. Les accessoires d’origine en cabine ont été remplacés (boutons de commande, luminaire, plaques signalétiques…). Les boutons d’appel anciens ont été maintenus à tous les paliers. Aux étages, les portes palières sont toujours vernies et entourées d’un encadrement en marbre noir qui s’harmonise avec ceux des portes des appartements et les bandes de marbre noir au sol.
Les deux machineries sont installées côte à côté dans un local sur la toiture. Celle de l’ascenseur de droite a entièrement été modernisée
mais celle de l’ascenseur de gauche, hors service, est encore authentique. Elle est typique des
installations de Thiery comme l’atteste, dans un ancien catalogue de la firme,
une illustration de deux treuils à tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. qui laisse par ailleurs imaginer l’ensemble
que formaient les deux machineries avant que celle de droite ne soit remplacée.
Bien que l’ascenseur de droite ait été modernisé, il a
conservé certaines de ses caractéristiques patrimoniales principales et constitue
avec l’ascenseur de gauche un ensemble cohérent dû à la firme anversoise Thiery, peu représentée à Bruxelles. Il revêt à ce titre un intérêt
historique.