Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Otis

Installation

adaptation dans une cage d'escalier/un espace existant

Date de mise en service

circa 1923

Statut juridique

Classé depuis le 06 septembre 2001

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

A 1209

Nombre d'arrêts

3

Charge nominale (kg)

300

Nombre de personnes

4

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie

verre

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
porte battante

Portes palières
élément(s) récent(s)

porte métallique pleine

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en gaine séparée

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois

bombé

Porte cabine

néant

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

récentes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

ancien plafonnier applique(s) récente(s)

Accessoires de la cabine

banquette

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en cave

Treuil

moteur récent
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse récent

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mardi 20 février 2024

Auteur de la fiche

Muriel Muret et photos Jérôme Bertrand

id

Urban : 402
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Description

Cet ascenseur Otis  est situé dans le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. de la place Royale formant l'aile nord du complexe actuellement occupé par la Cour des Comptes. Il a été installé dans le vestibule flanquant à gauche le porche d'entrée en-œuvre de cette aile, à l'occasion du réaménagement de celle-ci en 1920-1923 pour la Banque de Bruxelles par l'architecte R. Théry. Il dédouble ainsi l'escalier principal situé à droite de l'entrée. Accolé contre une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. de fenêtre de la façade principale, il dessert le rez-de-chaussée et les deux étages. La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , initialement ouverte, est formée au rez-de-chaussée par un haut garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée, tandis qu'elle est intégrée dans les boiseries des armoires murales aux étages. Elle a été fermée par une structure métallique vitrée sur ses trois côtés, lors de la profonde modernisation de l'ascenseur vers 1972. Le 4e côté est formé par la face intérieure du mur de façade et ses hautes fenêtres à croiséeBaie à croisée. Baie divisée par des meneau(x) et traverse(s) se croisant à angle droit. en bois ouvragées. La porte palièreSituée à chaque palier, porte donnant accès à la cabine.  battante en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. du rez-de-chaussée et sa poignée a été conservée et doublée d'un plastique de sécurité (polycarbonate?). Celles aux étages ont été remplacées par une porte métallique pleine. Les boutons d'appelBouton situé à côté de chaque porte palière qui permet d’appeler l’ascenseur. et leur plaque en bronze, typiques de Otis et portant le sigle de la marque américaine, sont conservés. 
La cabine en bois  - probablement du chêne - d'origine, présente extérieurement un toit bombé, dont la forme se répercute à l'intérieur dans celle du plafond, décoré de larges moulures concaves. Cette forme est typique des cabines Otis. Les parois sont panneautées et moulurées. Il est possible que les panneaux supérieurs, actuellement couverts de velours vert, étaient à l'origine vitrés, comme dans d'autres modèles Otis en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  ouverte. Le plafonnier Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. en verre imprimé dans un support métallique polygonal argenté est original et similaire aux luminaires ornant les plafonds des espaces de circulation du bâtiment. Le boîtier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. et bouton d'alarme, avec plaque en bronze Otis, sont d'origine. La grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. de la porte cabine a été supprimée. La banquette n'est peut-être pas d'origine.
Le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. circule dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  ménagée dans le mur à gauche de la trémie d'ascenseur. La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur., située à la cave, a été entièrement remplacée vers 1972 probablement, de même que les poulies de renvoi localisées dans un réduit ménagé dans le toit mansardé, et la poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. tendeuse du limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. .
Cet ascenseur, actuellement hors-service, fait partie intégrante de l'intérieur classé de l'ancien Palais du Comte de Flandre puis ancien siège de la Banque de Bruxelles. Il a été conçu sur mesure et en harmonie avec le décor intérieur par l'architecte R. Théry, en collaboration avec la firme Otis. Celle-ci installa 38 appareilsOuvrage constitué de pierres plus ou moins taillées ou de briques. en 1923 lors de la transformation de l'ancien palais du Comte de Flandre pour la Banque de Bruxelles. Bien que déjà modernisé à plusieurs reprises (vers 1972 puis dans les années 1990), il a conservé beaucoup de ses caractéristiques d'origine qui lui confèrent un intérêt historique et esthétique.