Place Princesse Élisabeth 9

L’ascenseur de la marque Schindler a été installé en 1947 lors de la transformation d’un ancien hôtel datant de 1913-1914 en immeuble à appartements avec rez-de-chaussée commercial. Si la façade témoigne encore du style néo-Renaissance flamande de l’ancien hôtel, l’intérieur de l’immeuble est représentatif d’une architecture fonctionnelle, typique des années 1940. La porte d’entrée vers les appartements est située sous un porche dans-œuvre de plan trapézoïdal avec sol en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit., comme dans les espaces suivants. Elle ouvre sur un vestibule doté d’une volée de marches qui mène aux circulations verticales. Décalé sur la gauche par rapport à l’axe d’entrée, l’ascenseur est installé au centre de l’escalier en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  en partie ouverte. Il dessert les trois étages de l’immeuble, dont celui des mansardes, ainsi que le sous-sol. Le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est de conception standard, constitué de cadres en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ancrés dans le limon qui enserrent un treillis métallique. Les portes palières battantes sont composées de la même manière. Leurs poignées et serrures sont anciennes, tout comme les boutons d’appel aux paliers.

De facture simple, la cabine est en bois, faite d’un assemblage en bandes posées verticalement pour les faces et de manière à dessiner un losange pour le plafond. Elle a conservé ses dispositions anciennes : grille rétractile métallique, orifices de ventilation protégés par un grillage, boîtier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., plafonnier, marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... et deux plaques signalétiques.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. conserve ses éléments anciens, probablement d’origine : treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  , moteur, poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas., servomoteur, freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , fin de course, limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  couplé à la sélection d’étages planétaire.

Cet ascenseur encore authentique présente un intérêt historique et technique.