Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Stigler
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 22 septembre 2022
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Construit vers 1947 sur les plans de l’architecte Jacques Vellut, par et pour les entreprises Herpain, immeuble à appartements de style moderniste de cinq niveaux, le dernier en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement..
L’ascenseur Stigler, installé dès l’origine, évolue en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. fermée et
dessert six niveaux. Il prend place au fond du hall d’entrée, légèrement désaxé
sur la gauche par rapport à la porte d’entrée à laquelle il fait face. Il est
précédé de l’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. qui est disposé de manière parallèle à la
façade, contre la paroi latérale gauche du hall. Ensemble, ils distribuent deux
appartements par étage. Un lettrage doré apposé sur la porte palièreSituée à chaque palier, porte donnant accès à la cabine. du
rez-de-chaussée signale la présence de l’ascenseur. Les boutons d’appel sont
conservés aux différents niveaux.
La cabine est un modèle d’inspiration moderniste intégré avec
simplicité et soin dans l’architecture et le décor intérieur de l’immeuble. Les
portes palières de l’ascenseur et des appartements avaient à l’origine le même
placage de bois pour finition et formaient une unité qui est aujourd’hui
partiellement rompue par le remplacement de quelques portes d’entrée des
appartements. La cabine est revêtue d’un placage constitué de feuilles de bois,
d’une autre essence que celle des portes palières, disposées verticalement. Deux
fines lattes de bois finissent les jonctions entre les parois, le toit et le
plancher de la cabine. Cette dernière a conservé l’ensemble de ses dispositions
d’origine : grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique, boîte à boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif.,
marque de fabrique, miroir et orifices de ventilation.
Située au dernier niveau,
la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a conservé ses éléments anciens et d’origine : treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence. avec
moteur Stigler et poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. d’adhérence, tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. et limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute. .
Cet ascenseur,
intégré sobrement dans un intérieur moderniste, est un bel et rareLa rareté d’un bien est déterminée à la fois sur le plan qualitatif (le caractère « exceptionnel ») et le
plan quantitatif (le caractère unique), en fonction du contexte géographique (local, régional, national),
chronologique et historique (la production globale dominante de l’époque : concept, style, matériaux,
etc.) ou par rapport à l’ensemble de la production du concepteur, et ce, tant d’un point de vue formel
que fonctionnel et constructif. Pour évaluer la rareté d’un bien, il convient de le comparer à d’autres
biens appartenant à la même catégorie (typologie, chronologie-âge [datation]/période ou partie de cette
période, aspect esthétique et/ou technique, fonction, impact social ou historique). exemple d’une
installation tardive de la marque Stigler. Il a conservé toute son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état
d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les
techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif
(ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par
exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des
devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est
préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par
exemple un complexe industriel réaffecté).
La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors
d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment. et
présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.