Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Daelemans

Ateliers Moës Liège, moteur

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1939

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 04 juillet 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

E470

Nombre d'arrêts

8

Charge nominale (kg)

240

Nombre de personnes

3

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
porte battante

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois placage bois

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

non

Éclairage

éclairage intégré dans le plafond

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur ancien
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Vendredi 27 mai 2022

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 501
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Description

A l'angle de la rue Mercelis, immeuble de style moderniste construit sur les plans de l’architecte Alphonse Louis Malcorps en 1937 ,pour le promoteur Charles Henry Thorelle, par les entrepreneurs Binje et Weemaes.

Le vestibule et le hall d’entrée du 142A avenue Louise, articulés obliquement par rapport au plan de la façade, mènent à l’escalier au centre duquel se trouve l’ascenseur de la marque anversoise Daelemans. Ceux-ci sont positionnés latéralement par rapport à l’entrée. Comme souvent dans l’œuvre de Malcorps, leur intégration au contexte architectural est soignée, notamment grâce à l’emploi des mêmes matériaux que ceux des parties communes, ici du marbre rose et du marbre beige.

La protection de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , en partie ouverte, est assurée par un muret maçonné et enduit, traité en gradins comme dans d’autres immeubles de l’architecte. Le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. du mur de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  et du mur d’échiffre est revêtu de plaques de marbre rose posées également en gradins pour suivre les marches de l’escalier. Les portes palières sont battantes et adoptent une composition géométrique en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. constituée de lignes horizontales et verticales et de cercles entrecroisés. Elles sont encadrées par deux piliersSupport vertical de plan carré. et surmontées à chaque étage d’un cadre enserrant un treillis métallique à mailles carrées sur toute la hauteur de la face avant de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. . Tous les boutons d’appel d’origine, ainsi qu’une ancienne plaque d'instruction au rez-de-chaussée, ont été conservés.

La cabine est toujours protégée par sa grille rétractile métallique. Elle a conservé d’autres dispositions anciennes : placage intérieur en bois, miroir, plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur. , éclairage intégré au plafond et boîter de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif..

La machinerie est située dans les comblesEspace intérieur de la toiture.. Son moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. des ateliers Moës, son électrofrein, son limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  et sa poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de traction sont anciens.  

Cet ascenseur, encore en grande partie authentique, est représentatif de l’œuvre de l’architecte Malcorps. Le soin dont il a fait l’objet et le style moderniste qui lui a été donné lui confèrent une valeur esthétique en plus de sa valeur historique et technique.