Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Brach

Gebauer

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1953

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 03 juillet 2025

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

103006863138

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

240

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,55

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

verre
maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

verre
porte battante
tôle métallique

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

métal

Porte cabine

moderne

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

éclairage intégré dans le plafond

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur ancien
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mardi 17 juin 2025

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 1205
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Description

Immeuble à appartements de cinq niveaux, construit en 1952 sur les plans de l’architecte Edmond Martien.

Prévu dès l’origine, l’ascenseur de la marque suisse Gebauer a été installé par les ateliers bruxellois Brach. Positionné dans l’axe de l’entrée, il circule au centre de l’escalier. Les parois latérales et arrière de sa gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  sont en partie fermées par le haut limon en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. lavé de l’escalier, surmonté de vitres en verre imprimé. La face avant est entièrement fermée par un vitrage identique, fixé au-dessus des portes palières métalliques pourvues d'un long vitrage imprimé.  Elles ont conservé leur petite plaquette portant la marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... Brach, tout comme les boutons d’appel à chaque palier. La cabine métallique a conservé ses accessoires anciens et d’origine (plaque signalétique, boîtier de boutons de commande, marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief..., cendrier, miroir et plafonnier intégré).

La machinerie est encore constituée de ses éléments d’origine : treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  , moteur de la marque Gebauer, freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. d’adhérence, tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur.  et limiteur de vitesse. Elle confère à l’ascenseur en plus de son intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., un intérêt techniquePar intérêt technique d’un bien, on entend l’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique particulière (ingénierie) ; les bâtiments d’importance structurelle ou technologique ; une prouesse d’ingénierie ou une innovation technologique ; les témoignages de méthodes de construction obsolètes (archéologie industrielle). Dans certains cas, cet intérêt peut être lié à l’intérêt scientifique (par exemple des vestiges archéologiques). certain. Il est en effet un des rares exemples à Bruxelles d’installation des ateliers Brach, devenus  concessionnaires de la marque Gebauer après la deuxième guerre mondiale.