Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Schlieren
Schindler
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 01 avril 2022
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
À l’angle des rues Belliard et d’Arlon, immeuble moderniste signé « G. Heerebout arch 1947 » et « M. Jonet entrepreneur », comprenant trois ascenseurs. Seul celui du numéro 51 a conservé en grande partie son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif (ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par exemple un complexe industriel réaffecté). La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment.. Prévu à l’origine, il est installé dans un hall richement revêtu de marbre, face à l’entrée et légèrement décalé sur la droite. Il circule au centre de l’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit., dans une gaine en partie ouverte. Celle-ci est protégée par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... formé de cadres en métal ancrés dans le limon qui enserrent un treillis métallique à mailles carrées ou losangées. Les faces avant aux paliers sont constituées de fers de section horizontale qui forment des cadres à de larges vitres. L'esthétique fonctionnelle des portes palières, divisées horizontalement par une bande centrale en métal, sur laquelle est ici fixée la marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... d’origine et la poignée, est typique de Schlieren. De plus, leur composition fait écho à celle de la large porte qui sépare le hall du vestibule et participe ainsi à la cohérence de l’ensemble. La porte palière du rez-de-chaussée est peinte en noir, celles des étages en blanc.
De forme polygonale, la cabine en bois à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. s’ajuste parfaitement au jour de l’escalier tournant. Elle est ajourée dans sa partie supérieure d’orifices de ventilation et est protégée par sa grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. ancienne en bois et métal. Elle a perdu son boîtier de commande d’origine mais conserve toujours une plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur. Schlieren.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est encore à ce jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. constituée d’éléments anciens, probablement d’origine (treuil, freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. et servomoteur Schlieren, poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. d’adhérence et poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de renvoi du contrepoids).
Sa composition simple, mais soignée, son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état
d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les
techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif
(ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par
exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des
devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est
préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par
exemple un complexe industriel réaffecté).
La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors
d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment. en grande partie préservée et son intégration dans
son contexte architectural confèrent à cet ascenseur un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe).,
esthétique et technique.