Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1932

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 31 mars 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

Y3118

Nombre d'arrêts

8

Charge nominale (kg)

225

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,63

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

bois
porte battante

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois verres travaillés (imprimés, colorés, biseautés)

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes
récentes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

miroir
commande d'éclairage

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur ancien
tambour à enroulement

Tableau de commande

ancien

Sélection d'étages

ancienne

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse récent

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mardi 08 mars 2022

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 759
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Description

Immeuble à appartements de sept niveaux de style moderniste construit en 1932 sur les plans de l’architecte A. Malcorps.

Située dans la travée centrale de l’immeuble, l’entrée est précédée d’un porche carrelé en damie avec soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. contrastant avec le mur clair. Cet effet est prolongé dans le long espace du vestibule d'entrée dans l’axe duquel se présentent l’ascenseur et l’escalier.

Prévu à l’origine, l’ascenseur de marque Schindler est installé dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit.. Les parois de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  sont partiellement fermées par un mur maçonné et enduitL'enduit est un revêtement de plâtre, de mortier, de stuc, de ciment, de lait de chaux, de simili-pierre, etc. qui se termine en forme de gradins, tout comme les parois de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  de l’ascenseur dans l’immeuble sis avenue Jeanne 35 également conçu par l’architecte Malcorps. La manière dont sont présentées les portes palières, entre deux piliersSupport vertical de plan carré., est par ailleurs typique de l’architecte. Les deux piliers sont ici carrelés et les portes palières battantes sont en bois. Elles adoptent la même composition en cinq divisions horizontales que les portes d’accès aux appartements ou que la porte d’entrée vitrée. Les boutons d’appel et la marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... disposée sur chacune des portes palières ont été conservés.

La cabine est percée, au niveau de la surhausse de son plafond, d'une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. d’orifices de ventilation en forme d’arcade, courants dans la production Schindler de l’époque. Chacune des deux parois latérales est dotée de deux vitres oblongues avec verres imprimés. La cabine se ferme par sa grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois et métal d’origine et a conservé ses boutons de commande (anciens mais sans doute pas d'origine), sa marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... et son miroir.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est encore en grande partie ancienne, probablement d’origine, comme en témoignent le tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. , le moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., le tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement et la sélection d’étage. 

Sa composition soignée et son intégration dans l’immeuble, sa similarité avec d’autres ascenseurs de l’architecte Malcorps, sa cabine typique de la production Schindler dans les années 1930 et son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif (ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par exemple un complexe industriel réaffecté). La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment. donnent à cet ascenseur un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.