Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Schindler
Installation
adaptation dans une cage d'escalier/un espace existant
Date de mise en service
1936
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 16 mars 2021
Ascenseur principal ou de service
ascenseur principal
Énergie
électrique
Numéro de série
314201
Nombre d'arrêts
7
Charge nominale (kg)
300
Nombre de personnes
2
Vitesse (m/s)
0,6
Type de gaine
gaine en partie ouverte
Parois de la gaine
ferronnerie
verre
Portes palières
élément(s) ancien(s)
ferronnerie
Portes palières
élément(s) récent(s)
plexiglas
Guides
métalliques en T
Emplacement du contrepoids
en gaine commune
Boutons d'appel
anciens
La cabine
Forme de la cabine
quadrangulaire
Matériaux de la cabine
bois
verres travaillés (imprimés, colorés, biseautés)
Porte cabine
grille rétractile en bois et en métal
Boîte à boutons de commande
ancienne
Anciennes marques de fabrique
non
Éclairage
ancien plafonnier
Machinerie
Emplacement de la machinerie
en comble
Treuil
moteur récent
poulie d'adhérence
Tableau de commande
récent
Sélection d'étages
récente
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Lundi 25 janvier 2021
Auteur de la fiche
Jérôme Bertrand
id
Urban : 593
Description
Le n° 214 rue du Trône est un immeuble d’inspiration néoclassique de 1868. Il a fait l’objet d’une transformation importante avec surhausse de trois niveaux en 1936.
C’est à l’occasion de ces travaux qu’un ascenseur, probablement de marque Schindler (boutons d'appel, type de cabine), a été installé dans le noyau de l’escalier que l’on atteint après avoir traversé le hall d’entrée et le vestibule. Ces espaces communs qui appartiennent à la première phase de construction du bâtiment (escalier en marbre blanc du hall d’entrée, décors du vestibule) ont été subtilement adaptés lors des travaux de transformation de 1936 afin de recevoir l’ascenseur avec lequel ils forment un ensemble : nouvel escalier revêtu de marbre beige, lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de marbre rouge dans le hall d’entrée et dans la cage d’escalier. Les ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. (fini bronze) d’esprit Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. des portes palières et de la rampe d’escalier sont d’une qualité exceptionnelle. Formées de barres de section carrée, elles combinent des motifs linéaires et spiralés, des cercles que ponctuent des damiers en tôle découpées. Des panneaux en verre fixés dans des montants métalliques ferment partiellement la trémie à l’arrière de la rampe de l’escalier. Les ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. des portes palières présentent un décor de rameaux ondoyants autour d’une silhouette de jeune femme à la robe bouffante penchée en avant.
D'un modèle très simple, la cabine d’ascenseur en bois est éclairée sur ces faces latérales par deux ouvertures verticales équipées de verres imprimés.
Bel exemple d'intégration d'un ascenseur lors de la transformation d'un immeuble existant, avec une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. originale et unique conçue par l'architecte auteur de la transformation, cette installation présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe). et esthétique.