Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Schindler
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 06 octobre 2022
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
A l’angle de la rue Stanley et de l’avenue Molière, immeuble de rapport construit en 1936 pour la société Fédérale Hypothécaire et foncière par l'entrepreneur P. Dugon sur les plans de l'architecte L. Leloup. L'immeuble compte sept niveaux sous toiture mansardée. Ses façades sont articulées à l'angle par un oriel de plan trapézoïdal.
Située au centre de la façade côté avenue Molière, la double porte
d’entrée en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvre sur un premier vestibule lambrissé et dallé de
marbre qui mène au hall où est installé l’ascenseur de marque Schindler. Situé
dans l’axe de l’entrée et prévu à l’origine, il circule au centre de l’escalier
en marbre, dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. en partie ouverte. La protection de celle-ci est
assurée par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... particulièrement soigné, composé de cadres en
ferronnerie qui enserrent de la tôle métallique bosselée dans la partie
inférieure, un treillis métallique à mailles losangées ou carrées au niveau
intermédiaire et une vitre dans la partie supérieure. Des montants en ferronnerie
ouvragée sont insérés à intervalles réguliers sur toute la hauteur du
garde-corps ou de sa partie inférieure. Le vocabulaire décoratif de
ces montants s’harmonise avec les ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. des portes palières, de la porte d’entrée, des garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en façade et de de ceux qui protègent les
fenêtres de la cage d’escalier, ce qui forme un ensemble très cohérent. Toutes
identiques, les portes palières battantes sont vitrées dans leur moitié
supérieure. Dans leur moitié inférieure, les ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. sont renforcées par
de la tôle métallique qui semble avoir été ajoutée. Tous les
boutons d’appel ont été conservés.
La cabine en bois est typique de la production de
la firme Schindler dans les années 1930 avec ses vitres oblongues et ses
orifices de ventilation de forme rectangulaire. Son placage intérieur formé de formes géométriques qui alternent le sens du fil du bois lui confère toutefois une
valeur esthétique originale. La cabine a conservé ses accessoires anciens :
grille rétractile métallique, boitier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., plaque
signalétique et marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief....
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est encore majoritairement
constituée de ses éléments anciens, voire d’origine : treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence. , moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur.,
frein, sélection d’étages, tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement.
Intégré avec soin dans son contexte architectural, cet ascenseur authentique est un bel exemple d’installation conçue sur-mesure. Il revêt
à ce titre un grand intérêt esthétiqueHistoriquement, cet intérêt était utilisé pour désigner des espaces verts de valeur et des zones
naturelles ou semi-naturelles de grande valeur. Mais elle peut également s’appliquer à de grands
ensembles de bâtiments dans une zone urbaine, avec ou sans éléments naturels, ou à des monuments
qui marquent le paysage urbain. Une prise en compte d’autres intérêts s’impose : l’intérêt artistique,
l’intérêt paysager (intégration de l’œuvre dans le paysage urbain et/ou naturel, les panoramas) et
l’intérêt urbanistique (ensembles urbains spontanés ou organisés). Les critères de sélection suivants
lui sont généralement associés : la valeur d’ensemble et la valeur contextuelle. en plus de son intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe). et
technique.