Rue Metsys 97

Immeuble à appartements de cinq étages de composition symétrique.

La porte d’entrée ouvre sur un étroit vestibule qui lui-même débouche sur un hall tout aussi étroit. Le sol est recouvert d’un damier de carreaux de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. de teintes beige (mouchetée de noir) et verte.

L’ascenseur de marque Schindler de 1938 se trouve au cœur du bâtiment, dans une travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale (visible en façade uniquement au niveau du rez-de-chaussée) et à proximité d’une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  consacrée à la ventilation. Cette travée accueille les circulations verticales qui permettent d’accéder aux appartements situés de part et d’autre de celle-ci. À côté de l’ascenseur, se trouve le départ de l’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. avec une rampe à motifs d’inspiration Art Déco. L’accès à l’ascenseur se fait perpendiculairement au couloir. Au rez-de-chaussée, la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  de l’ascenseur est fermée sur toute la hauteur par de grands panneaux de treillis métallique à mailles carrées. Aux étages, la hauteur des panneaux est moindre au niveau de la face latérale côté escalier. Les portes palières sont battantes à treillis métallique.

La cabine présente un beau placage verni constitué de bandes de feuilles de bois posées tantôt horizontalement, tantôt verticalement. On retrouve les orifices de ventilation en partie haute, courantes dans les cabines du constructeur Schindler.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur., complètement remplacée, se situe dans les combles.

Cet ascenseur de facture simple est typique de la production courante de la marque Schinder. Il présente à ce titre un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)..