Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Ateliers Moës Liège, moteur

Installation

adaptation dans une cage d'escalier/un espace existant

Date de mise en service

probablement 1955

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Nombre d'arrêts

2

Charge nominale (kg)

180

Nombre de personnes

2

Vitesse (m/s)

0.4

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

ferronnerie

bois

Portes palières
élément(s) ancien(s)

grille rétractile métallique

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

chêne

surhaussé et ajouré

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

non

Accessoires de la cabine

strapontin
commande d'éclairage

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur ancien
poulie d'adhérence

Tableau de commande

ancien

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Vendredi 04 juillet 2025

Auteur de la fiche

Céline Chéron

id

Urban : 1206
voir plus

Description

Maison bourgeoise de style néoclassique construite en 1893.

Un ascenseur est installé par L.Thirionet, établissement voisin de l’immeuble, d’après une autorisation de la commune de Jette datant de septembre 1955. Implanté dans le hall d’entrée contre le mitoyen droit, à mi-profondeur de l’immeuble, il dessert deux niveaux.

Il évolue en gaine totalement fermée. La protection métallique d’origine est constituée d’une ossature à éléments rivetés enserrant un treillis à mailles carrées. Elle est aujourd’hui cachée par une paroi formée de panneaux de bois. Les boutons d’appel d’origine sont conservés.

Les portes palières sont à grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique, équipées d’une poignée encastrée particulièrement ouvragée, portant la marque L. Thirionet.

Revêtue d’un placage constitué de feuilles de bois de chêne, la cabine a conservé ses accessoires d’origine: grille de cabine en bois et en métal, boutons de commande, plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur.  et strapontin. Son toit est surhaussé et ses orifices de ventilation sont protégés par des grilles perforées.

Les éléments de la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. sont anciens et pour la plupart d’origine: moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. des Ateliers Moës de Liège, poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. d’adhérence, électrofrein, limiteur de vitesse et tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. .

Encore en grande partie authentique, cet ascenseur possède un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et technique.