Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1933

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 16 novembre 2021

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

187A

Nombre d'arrêts

5

Charge nominale (kg)

225

Nombre de personnes

2

Vitesse (m/s)

0,64

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
treillis

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois verres travaillés (imprimés, colorés, biseautés)

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Éclairage

ancien plafonnier

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en cave

Treuil

moteur ancien
tambour à enroulement

Tableau de commande

ancien

Sélection d'étages

ancienne

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mercredi 03 novembre 2021

Auteur de la fiche

Christophe Mouzelard

id

Urban : 545
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Description

Le n° 105 de l'avenue Besme est une maison de rapport de style moderniste de quatre niveaux construite selon les plans de l'architecte Robert Decerf en 1933.
Un ascenseur de marque Schindler en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  ouverte est situé dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. située sur la droite au fond du couloir d’entrée en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit.. Les parois de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  et les portes palières à chaque étage sont traitées de manière simple et fonctionnelle, avec un treillis à larges mailles quadrillées compris dans une structure en ferronnerie à hauteur d’homme, posé sur le limon de l'escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. qui prolonge le sol et les marches.


La cabine en bois de modèle simple présente des parois en partie vitrées et un miroir, ainsi qu'une grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois. Elle est typique de la production standardisée de Schindler dans les années 1930 avec ses petites ouvertures dans le haut de la cabine. Les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. sont d'origine (plaque en laiton et boutons en céramique typiques de Schindler).

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. située en cave est encore en grande partie authentique.

Conçu en même temps que le bâtiment, l’ascenseur intégré dans un espace minimal a conservé en grande partie son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif (ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par exemple un complexe industriel réaffecté). La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment.. Il présente de ce fait un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et technique certain.