Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Jaspar
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 20 décembre 2022
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Construit en 1948 sur les plans de l’architecte Gustave Van
Damme, immeuble de rapport de cinq étages, le
dernier en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement..
L’entrée ouvre sur un couloir dallé et lambrissé de marbres,
où sont installés derrière une arche et contre le mur mitoyen droit, l’escalier
et, au fond, l’ascenseur de marque Jaspar. Il est positionné perpendiculairement
par rapport à l’axe d’entrée et circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. fermée. Il dessert le sous-sol,
le rez-de-chaussée ainsi que les cinq étages, les deux derniers étant originellement
occupés par l’appartement du propriétaire de l’immeuble. Les portes palières en
arc surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. de ces deux derniers étages sont traitées à l’identique des
portes de l’appartement. Elles sont en chêne massif avec plusieurs corps de
moulures. Celle du dernier étage, qui ouvre directement dans l’appartement, est
dotée d’un judas et de deux verrous, dont l’un n’est pas d’origine. Aux rez-de-chaussée
et autres étages, les portes palières sont plus simples. Elles sont en bois et pourvues
d’un regard en verre imprimé en partie supérieure. À chaque étage, une petite
plaque signalétique fixée sur la porte et le bouton d’appel d’origine ont été
conservés.
La cabine a la particularité d’être en métal. Ses angles sont arrondis et ses deux
faces latérales ajourées en partie haute d’orifices de ventilation.
Elle a conservé son boîtier de bouton de commande et son plafonnier anciens. Le
miroir de forme ronde a été a priori
remplacé à l’identique.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a été complètement modernisée.
Cet ascenseur est encore très authentique dans ses parties
visibles. L’originalité de sa cabine et la manière dont sont traitées ses
portes palières aux deux derniers étages lui confèrent une valeur esthétique en
plus de son intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe)..