Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Jaspar

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1949

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 20 décembre 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

18141

Nombre d'arrêts

7

Charge nominale (kg)

240

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,49

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

bois
verre
porte battante

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

métal

Porte cabine

néant

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

récentes

Anciennes marques de fabrique

non

Éclairage

ancien plafonnier

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur récent
moteur gearless

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse récent

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Lundi 19 décembre 2022

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 1031
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Description

Construit en 1948 sur les plans de l’architecte Gustave Van Damme, immeuble de rapport de cinq étages, le dernier en attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement..

L’entrée ouvre sur un couloir dallé et lambrissé de marbres, où sont installés derrière une arche et contre le mur mitoyen droit, l’escalier et, au fond, l’ascenseur de marque Jaspar. Il est positionné perpendiculairement par rapport à l’axe d’entrée et circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée. Il dessert le sous-sol, le rez-de-chaussée ainsi que les cinq étages, les deux derniers étant originellement occupés par l’appartement du propriétaire de l’immeuble. Les portes palières en arc surbaisséUn élément est dit surbaissé lorsqu’il est cintré en arc de cercle inférieur au demi-cercle. de ces deux derniers étages sont traitées à l’identique des portes de l’appartement. Elles sont en chêne massif avec plusieurs corps de moulures. Celle du dernier étage, qui ouvre directement dans l’appartement, est dotée d’un judas et de deux verrous, dont l’un n’est pas d’origine. Aux rez-de-chaussée et autres étages, les portes palières sont plus simples. Elles sont en bois et pourvues d’un regard en verre imprimé en partie supérieure. À chaque étage, une petite plaque signalétique fixée sur la porte et le bouton d’appel d’origine ont été conservés.

La cabine a la particularité d’être en métal. Ses angles sont arrondis et ses deux faces latérales ajourées en partie haute d’orifices de ventilation. Elle a conservé son boîtier de bouton de commande et son plafonnier anciens. Le miroir de forme ronde a été a priori remplacé à l’identique.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a été complètement modernisée.

Cet ascenseur est encore très authentique dans ses parties visibles. L’originalité de sa cabine et la manière dont sont traitées ses portes palières aux deux derniers étages lui confèrent une valeur esthétique en plus de son intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).