Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Stigler
Ateliers Mariën
Ateliers Moës Liège, moteur
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 03 avril 2024
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Nombre d'arrêts
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
L'immeuble à appartements du n°143 du boulevard Lambermont était à l’origine une maison
bourgeoise et de rapport, identique à celle du n°147, construite sur les plans de 1911 de
l’architecte Ed. Careels. La porte d’entrée ouvre sur un petit vestibule
menant via deux marches et une porte en bois vitrée au long hall où sont installées les circulations verticales. Les espaces d’accueil sont
soignés, comme en témoignent notamment le sol en mosaïque à motifs de méandre et
le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. décorative qui équipe la première volée de
l’escalier. L’ascenseur de marque Stigler, issu d’une récupération complète, a
été installé par les Ateliers Mariën vers 1954 dans la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. existante
d’un ancien monte-chargeAscenseur destiné principalement au transport d’objets., contre le mur arrière. Il se situe derrière la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier.. L’ensemble de ses composants, tant dans les parties visibles (cabine,
portes palières, accessoires) que techniques (machinerie, poulies, guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids. , contrepoids), l’apparente aux ascenseurs Stigler des années
1920. Il dessert le rez-de-chaussée et trois étages.
Toutes identiques, les portes palières battantes sont entièrement vitrées et
doublées de ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. décoratives. Les boitiers de bouton d’appel en laiton
typiques de la marque Stigler sont conservés à tous les paliers.
Témoin d’un
travail d’ébénisterie soigné, la spacieuse cabine est en chêne à panneaux
moulurés. Elle est surmontée d’un toit bombé et son accès est toujours protégé
par une ancienne grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en métal. De plan général rectangulaire,
elle possède deux pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. se faisant face en diagonale, qui correspondent à
la disposition des guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids. dans les angles de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. . La cabine a
conservé sa marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... Stigler ainsi qu’une plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur. ancienne.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est encore composée d'éléments typiques de la production de la firme Stigler dans les années 1920 : freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. ,tambour à enroulement, fin de course, poulies de déflexion et, en tête de gaine, les poulies de renvoi de la cabine et du contrepoids. Ce dernier, qui circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. commune, est de forme cylindrique. Le moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur. est de la firme liégeoise Moës.
Soigneusement
intégré dans un bâti existant, cet ascenseur encore authentique présente un
intérêt esthétique en plus de son intérêt historique et technique. C'est un exemple d’une installation des années 1920 entièrement récupérée dans les années
1950. Il témoigne de la pratique de recyclage et réutilisation des matériaux, jadis courante lors des adaptations d'immeubles.