Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Otis

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

circa 1935

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 03 janvier 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

A1443

Nombre d'arrêts

8

Charge nominale (kg)

240

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

1

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

ferronnerie
verre

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
verre
porte battante
tôle métallique

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur récent

Tableau de commande

ancien

Sélection d'étages

ancienne

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Jeudi 09 décembre 2021

Auteur de la fiche

Céline Chéron

id

Urban : 724
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Description

Immeuble faisant partie d’un ensemble de six, de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., conçu entre 1934 et 1935 par l’architecte Charles De Wys pour la société coopérative « Le Comptoir national des Matériaux ».

Les ascenseurs des numéros 194, 194A et 194B sont de facture similaire. Le travail de ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. est similaire pour ces ascenseurs, ainsi que ceux des immeubles 192C et 192D, le travail a probablement été confié à un même ferronnier.

Prévu d’origine, l’ascenseur de marque Otis est placé face à l'escalier et dos à l'entrée. La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est complètement fermée par des ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. enserrant des verres clairs. Une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. décorative d'inspiration Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. est constituée de ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. horizontales droites et ondoyantes et de verres imprimés. Ce motif rappelle celui des ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. qui surmontent le cadre des portes des ascenseurs des numéros 194A et 194B. Les portes palières à simple battant sont réalisées à l’aide d’un assemblage de barres métalliques, de verre et de panneaux pleins en métal.

La cabine en bois a conservé ses dispositions anciennes, probablement d’origine : orifices de ventilation en partie haute, boîte à boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. et commande d’alarme en bronze et grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois et métal.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. ancienne a été partiellement remplacée.

Cet ascenseur est authentique et présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)..