Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Schlieren
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 16 décembre 2024
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Immeuble à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. construit d’après les plans de l’architecte Eugène A. Linssen de 1933, par l’entrepreneur et promoteur immobilier Herpain.
L’ascenseur Schlieren, prévu d’origine, a fait l’objet d’une intégration particulièrement soignée et a été conçu par l'architecte. Installé au centre de la cage d’escalier qui est abondamment éclairée par de grands châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. équipés de verres clairs imprimés, il circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. partiellement ouverte et dessert six niveaux. Le hall, désaxé sur la gauche par rapport à l’entrée, est décoré en style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. : le sol est dallé de carreaux de céramique jaunes et noirs et les murs sont protégés par une plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. et des pilastresÉlément vertical plat en ressaut qui évoque un support (un pilier engagé). Il peut être muni d’une base et d’un chapiteau. de marbre noir strié de blanc. Les colonnes octogonales, revêtues du même marbre noir, font écho à la composition à pans coupésPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment. des menuiseries intérieures et baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. de fenêtre.
Les portes palières à simple battant de l’ascenseur sont formées de ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux., typiquement Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs., constituées de barres verticales de section rectangulaire. Celles qui enserrent le verre clair au centre de la porte sont bordées de petits triangles en creux ponctués de petites boules. Les grilles de protection des portes des appartements ont reçu un traitement similaire. La protection de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. est formée de deux parties, séparées par la main-courante tubulaire de l'escalier. Celle du bas est constituée d’une ferronnerie, rythmée par des barres horizontales de sections rectangulaires d’épaisseurs variées. Elle est doublée d’une structure dans laquelle est riveté ou vissé le treillis métallique. La partie supérieure de cette structure est formée de montants verticaux, probablement conçus pour enserrer des panneaux de verre comme en témoignent les gorges sur ces montants et l'absence d'encadrement au-dessus pour maintenir le treillis. La protection actuelle est constituée d'un treillis à larges mailles, soudé à la structure.
Les boutons d’appel d’origine sont conservés.
La cabine est revêtue, à l'intérieur et à l'extérieur, d’un placage en bandes de bois qui alterne le sens du fil et les teintes. Elle est dotée de quatre vitres oblongues. La partie haute est percée en quinconce d’orifices de ventilation oblongs. Les accessoires d’origine et anciens sont conservés : grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois et en métal, marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief..., plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur. , boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. et miroir. Le support de luminaire de forme octogonale est d'origine, contrairement au globe du luminaire.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. typique de la marque de luxe Schlieren a conservé l’ensemble de ses éléments anciens, voir d’origine: le treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence. , le moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., le freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , la bobine de freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , le tableau de commande électromécanique, avec notamment la sélection d’étage, la poulie d’adhérence et la poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de déflexion. Les poulies de renvoi de la cabine et du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. sous le toit sont également conservées. Le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. circule dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. fermée le long de la façade arrière.
Cet ascenseur est encore très authentique. Il est presque identique à l'ascenseur Schlieren de 1935 dans l'immeuble du 182 avenue Franklin Roosevelt, également conçu par l'architecte E. A. Linssen. Il témoigne de la haute qualité de la marque Schlieren. Il possède un intérêt historique, esthétique et technique.