Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Thirionet L.

L. Hopmann

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

circa 1910

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 11 mars 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

3060

Nombre d'arrêts

7

Charge nominale (kg)

300

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,45

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis
bois

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
treillis
porte coulissante

Guides

en bois

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

récents

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois verre

pyramidal tronqué

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

récente

Anciennes marques de fabrique

non

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

banquette
miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur récent
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse récent

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mercredi 23 février 2022

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 582
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Description

Le n°78 de la rue Américaine est un immeuble à appartements de style Beaux-ArtsStyle Beaux-Arts (de 1905 à 1930 environ). Courant architectural puisant son inspiration dans les grands styles français du XVIIIe siècle. Riche et ornementé, il se caractérise souvent par des élévations en (simili-)pierre blanche et/ou brique orangée ainsi que par l’usage du fer forgé pour les garde-corps et la porte. de cinq étages construit en 1909. Située dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. droite et précédée d’un porche, l’entrée ouvre sur un vestibule revêtu de marbre au niveau du sol et des plinthesAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite.. Il est séparé de l’espace où se trouvent les circulations verticales par une double porte battante en bois vitrée. L’ascenseur est installé dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier transversalement par rapport à l’axe du vestibule, dans une gaine ouverte. Il est accessible sur la gauche du départ de l’escalier. La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est protégée par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... standard, composé de barres métalliques encadrant un treillis à mailles losangées qui, au rez-de-chaussée face à l’entrée, est couronné par un petit motif de trois enroulements en fer forgéFer façonné à chaud sur l’enclume, utilisé pour réaliser des éléments architecturaux comme des garde-corps, des ancres, des grilles, des épis de faîtage.. Le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... s’interrompt dans les volées de l’escalier pour laisser la place à une balustradeGarde-corps composé de balustres, c’est-à-dire de petits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire. en bois. Toutes identiques, les portes palières sont, vu l'espace réduit des paliers, coulissantes, ce qui est peu courant. Elles adoptent la même composition que le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... métallique.

Spacieuse et de forme quadrangulaire allongée, la cabine est en bois panneauté, peint aujourd'hui dans une teinte sombre. Elle est surmontée d’un toit pyramidal tronqué dont les versants sont ajourés et protégés par du treillis métallique à mailles losangées. Elle a conservé ses dispositions anciennes telles que sa grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en métal, ses vitres sur sa face avant, sa banquette et sa main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui. Le miroir et les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. ont été remplacés.

Les guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids.  en bois et métal en T sur lesquels circule la cabine ,comme dans certaines des plus anciennes installations bruxelloises, laissent supposer que l’ascenseur a été installé dès l’origine de l’immeuble ou peu après. Il n'y a pas de trace de marque du constructeur d'origine. La cabine, l'étrier et les guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids.  ressemblent à ceux des ascenseurs sis avenue des Azalées 19 ou Coudenberg 72, attribuables à la marque allemande L. Hopmann, implantée en Belgique avant la Première Guerre mondiale. La firme bruxelloise Thirionet à laquelle l'installation est attribuée a peut-être effectué des modernisations après-guerre. L’entreprise n’est en effet présente à Bruxelles qu’à partir de 1927.  

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur., remplacée et modernisée, est installée dans les comblesEspace intérieur de la toiture.. L’ancien tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement y est à ce jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. entreposé comme témoin.

Cet ascenseur, qui a en grande partie conservé son authenticité, constitue  un rare exemple d’installation d’avant la Première Guerre mondiale. Son adaptation à l’étroite cage d’escalier, sa composition simple mais soignée et ses guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids.  en bois lui confèrent un intérêt historique, esthétique et technique.