Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Jaspar

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

circa 1936

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 19 septembre 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

11248

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

450

Nombre de personnes

6

Vitesse (m/s)

0,62

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

bois
porte battante

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

chêne placage bois

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur récent
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse récent

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Jeudi 01 septembre 2022

Auteur de la fiche

Céline Chéron

id

Urban : 360
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Description

Construit en 1936 sur les plans de l’architecte Adrien Blomme, immeuble à appartements de style moderniste qui s’élève sur quatre étages. L’ascenseur Jaspar, installé dès l’origine, évolue en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée et dessert six niveaux. Il est situé au cœur de l’immeuble, dans l’axe de la porte d’entrée, positionné face à celle-ci. Avec les escaliers, il distribue deux appartements par niveau. 

Les communs de l’immeuble sont particulièrement intéressants et soignés au niveau de leur disposition et de leur décoration. La couleur verte, présente sur les portes palières de l’ascenseur et des appartements, se retrouve également sur les contremarches des escaliers et le carrelage au sol du rez-de-chaussée, créant une unité visuelle.   

Les portes palières pleines en bois de l’ascenseur sont identiques à celles des appartements, simples et épurées au niveau de leur mouluration. Une plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur.  en laiton porte en relief le mot « ASCENSEUR » et souligne la présence de ce dernier au rez-de-chaussée. Les boutons d’appel d’origine sont conservés aux différents étages.

La cabine de plan rectangulaire est en placage constitué de bandes de feuilles de chêne posées verticalement. Peu profonde mais très large, la cabine peut accueillir jusqu’à six passagers. Elle a conservé ses accessoires d'origine tels que sa grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois et en métal, sa boîte à boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., son miroir, sa marque de fabrique Jaspar sur le seuilPièce horizontale inférieure de l'encadrement d'une porte. et ses orifices de ventilation en partie haute.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur., au dernier niveau, a été entièrement modernisée.

Encore en grande partie authentique, cet ascenseur présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et esthétique grâce à sa parfaite intégration au style moderniste de l’immeuble.