Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Jaspar

Schindler

Installation

adaptation dans une cage d'escalier/un espace existant

Date de mise en service

circa 1920

Statut juridique

Classé depuis le 13 décembre 2001

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

320

Nombre de personnes

4

Vitesse (m/s)

0,75

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis

ferronnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

grille rétractile métallique

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

récents

Plaques signalétiques

récentes

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois chêne verres travaillés (imprimés, colorés, biseautés)

surhaussé et ajouré

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

récente

Plaques signalétiques

récentes

Anciennes marques de fabrique

non

Éclairage

plafonnier récent

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur récent
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

ancienne

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Lundi 10 février 2025

Auteur de la fiche

Jérôme Bertrand

id

Urban : 414
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Description

Les bâtiments de l'ancienne firme textile Jules Waucquez et Cie situés en intérieur d’îlot sont occupés depuis la fin des années 1970 par les Archives de la Ville de Bruxelles. Les plans de 1901 de l’architecte H. Van Leuven pour la construction d’un premier arrière-bâtiment de deux niveaux plus un niveau de comblesEspace intérieur de la toiture. prévoyait déjà un ascenseur. Celui-ci a probablement disparu lors de la surhausse de trois niveaux sur plans de 1911 par le même architecte. L’ascenseur de marque Jaspar, aujourd’hui à l’arrêt, situé dans le hall d’accueil du complexe des Archives de la Ville situé au 65 rue des Tanneurs n’est pas présent sur les plans de 1911, mais a très probablement été installé dans la foulée de l’achèvement des travaux de surélévation. Des similitudes typologiques avec d’autres ascenseurs Jaspar repris à l’inventaire (rue Saint-Bernard 76, rue des Fabriques 34A, avenue Rogier 274) permettent de situer l'installation au plus tard dans les années 1920. La cabine d'ascenseur présente également des analogies avec celle de l'ascenseur des anciens bureaux de la firme donnant à l’arrière au n°18 de la rue Vanderhaegen.

L’ascenseur du 65 rue des Tanneurs est placé à droite de la première volée d’escalier qui démarre dans le hall d’accueil. Son installation a nécessité la suppression de la montée de droite de la volée double menant au premier étage, qui appartenait à la construction d'origine de 1901. Adossée aux différents plateaux qui bordent le grand puit de lumière central, la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  de cet ascenseur qui dessert six arrêts est constituée d’une structure à charpente métallique boulonnée et rivetée de facture industrielle. Le cadre dormant des portes palières équipées de grilles rétractiles est sommé d’une ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. enserrant le logo ovale de la marque Jaspar. Un treillis à mailles carrées protège la face avant de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  de part et d’autre des grilles rétractiles. Ces dernières sont placées selon les étages soit sur la face avant de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , soit sur la face latérale droite.

La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  a été fermée partiellement par des tôles métalliques afin de créer une face lisse du côté des portes palières, probablement lors des travaux de modernisation commandés à la firme Schindler en vue de la remise en service de l’ascenseur lors de la réaffectation des bâtiments à la fin des années 1970.

La cabine de plan rectangulaire, à laquelle on accède par la face avant au rez-de-chaussée, possède également une entrée latérale donnant sur les paliers des deuxième, troisième et cinquième étages. Panneautée en chêne, elle a fait l’objet d’un travail d’ébénisterie particulièrement soigné. Son toit bombé est surhaussé par une rangée de petits balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. ménageant une ventilation. La paroi du fond et celle de gauche possèdent des vitres biseautées. Les grilles rétractiles en métal à montants composés de deux fers plats légèrement espacés et surmontés de pointes qui équipent les deux portes cabine sont typiques de la marque Jaspar. Elles sont semblables à celles des portes palières. Les plaques signalétiques, marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... et boutons de commande d’origine ont disparus. La cabine qui coulisse sur des guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids.  métalliques ronds est supportée par un étrier placé en diagonale permettant l’ouverture de deux accès à la cabine sur des faces contiguës. La suspension de la cabine aux câbles de traction a été refaite lors de la modernisation de la fin des années 1970. Le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. se trouve dans la même gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  à l’arrière de la cabine et circule sur des guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids.  en T.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. située au dernier niveau du bâtiment couvert d’une charpente en béton a été remplacée mais conserve un limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  et un sélecteur d’étage anciens. Malgré les transformations qu’il a subi, cet ascenseur constitue un témoin ancien et rareLa rareté d’un bien est déterminée à la fois sur le plan qualitatif (le caractère « exceptionnel ») et le plan quantitatif (le caractère unique), en fonction du contexte géographique (local, régional, national), chronologique et historique (la production globale dominante de l’époque : concept, style, matériaux, etc.) ou par rapport à l’ensemble de la production du concepteur, et ce, tant d’un point de vue formel que fonctionnel et constructif. Pour évaluer la rareté d’un bien, il convient de le comparer à d’autres biens appartenant à la même catégorie (typologie, chronologie-âge [datation]/période ou partie de cette période, aspect esthétique et/ou technique, fonction, impact social ou historique). d’un ascenseur Jaspar installé dans le contexte d’un bâtiment commercial.