Caractéristiques de l’installation
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Les bâtiments de l'ancienne firme textile Jules Waucquez et
Cie situés en intérieur d’îlot sont occupés depuis la fin des années 1970 par
les Archives de la Ville de Bruxelles. Les plans de 1901 de l’architecte H. Van
Leuven pour la construction d’un premier arrière-bâtiment de deux niveaux plus
un niveau de comblesEspace intérieur de la toiture. prévoyait déjà un ascenseur. Celui-ci a probablement
disparu lors de la surhausse de trois niveaux sur plans de 1911 par le même
architecte. L’ascenseur de marque Jaspar, aujourd’hui à l’arrêt, situé dans le hall
d’accueil du complexe des Archives de la Ville situé au 65 rue des Tanneurs n’est
pas présent sur les plans de 1911, mais a très probablement été installé dans la
foulée de l’achèvement des travaux de surélévation. Des similitudes
typologiques avec d’autres ascenseurs Jaspar repris à l’inventaire (rue
Saint-Bernard 76, rue des Fabriques 34A, avenue Rogier 274) permettent de
situer l'installation au plus tard dans les années 1920. La cabine d'ascenseur
présente également des analogies avec celle de l'ascenseur des anciens bureaux
de la firme donnant à l’arrière au n°18 de la rue Vanderhaegen.
L’ascenseur du 65 rue des Tanneurs est placé à droite de la
première volée d’escalier qui démarre dans le hall d’accueil. Son installation
a nécessité la suppression de la montée de droite de la volée double menant au
premier étage, qui appartenait à la construction d'origine de 1901. Adossée aux différents plateaux qui bordent le grand puit de
lumière central, la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. de cet ascenseur qui dessert six arrêts est
constituée d’une structure à charpente métallique boulonnée et rivetée de
facture industrielle. Le cadre dormant des portes palières équipées de grilles
rétractiles est sommé d’une ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. enserrant le logo
ovale de la marque Jaspar. Un treillis à mailles carrées protège la face avant
de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. de part et d’autre des grilles rétractiles. Ces dernières sont placées selon les étages
soit sur la face avant de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , soit sur la face latérale droite.
La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. a été fermée partiellement par des tôles
métalliques afin de créer une face lisse du côté des portes palières,
probablement lors des travaux de modernisation commandés à la firme Schindler
en vue de la remise en service de l’ascenseur lors de la réaffectation des
bâtiments à la fin des années 1970.
La cabine de plan rectangulaire, à laquelle on accède par la
face avant au rez-de-chaussée, possède également une entrée latérale donnant sur
les paliers des deuxième, troisième et cinquième étages. Panneautée en chêne,
elle a fait l’objet d’un travail d’ébénisterie particulièrement soigné. Son
toit bombé est surhaussé par une rangée de petits balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. ménageant une
ventilation. La paroi du fond et celle de gauche possèdent des vitres biseautées.
Les grilles rétractiles en métal à montants composés de deux fers plats
légèrement espacés et surmontés de pointes qui équipent les deux portes cabine
sont typiques de la marque Jaspar. Elles sont semblables à celles des portes
palières. Les plaques signalétiques, marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... et boutons de commande
d’origine ont disparus. La cabine qui coulisse sur des guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids. métalliques ronds
est supportée par un étrier placé en diagonale permettant l’ouverture de deux
accès à la cabine sur des faces contiguës. La suspension de la cabine aux
câbles de traction a été refaite lors de la modernisation de la fin des années
1970. Le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. se trouve dans la même gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. à l’arrière de la cabine
et circule sur des guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids. en T.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. située au dernier niveau du bâtiment couvert d’une
charpente en béton a été remplacée mais conserve un limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute. et un
sélecteur d’étage anciens. Malgré les transformations qu’il a subi, cet
ascenseur constitue un témoin ancien et rareLa rareté d’un bien est déterminée à la fois sur le plan qualitatif (le caractère « exceptionnel ») et le
plan quantitatif (le caractère unique), en fonction du contexte géographique (local, régional, national),
chronologique et historique (la production globale dominante de l’époque : concept, style, matériaux,
etc.) ou par rapport à l’ensemble de la production du concepteur, et ce, tant d’un point de vue formel
que fonctionnel et constructif. Pour évaluer la rareté d’un bien, il convient de le comparer à d’autres
biens appartenant à la même catégorie (typologie, chronologie-âge [datation]/période ou partie de cette
période, aspect esthétique et/ou technique, fonction, impact social ou historique). d’un ascenseur Jaspar installé
dans le contexte d’un bâtiment commercial.