Avenue du Diamant 161

Immeuble à appartements de sept niveaux de style moderniste construit en 1937.

Le vestibule richement décoré de marbre rouge et de marbre noir est fermé par une porte en bois à divisions horizontales régulières équipée de verres imprimés ,à laquelle répond en symétrie une porte identique qui ouvre sur un étroit espace de rangement. Un hall accueille les circulations verticales; le sol et l’escalier sont revêtus de granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit.. De marque Schindler, l’ascenseur qui circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée est adossé au mitoyen, entre le départ de l’escalier et l'espace de rangement. Afin d’offrir une circulation aisée dans le hall, la porte palièreSituée à chaque palier, porte donnant accès à la cabine.  du rez-de-chaussée est une grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. métallique. Aux autres niveaux, les portes palières sont des portes battantes en bois identiques à celle du vestibule. La cabine revêtue d’un placage de bois est fermée par une grille rétractile en métal.

Située en combleEspace intérieur de la toiture., la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. de l’ascenseur a conservé la plupart de ses éléments d’origine.

Conçus en même temps que le bâtiment dont la façade et le vestibule possèdent un grand intérêt architectural, l’ascenseur et l’escalier ont été intégrés avec discrétion par l’architecte. L’ascenseur, ses portes palières et sa machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. authentiques présentent un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.