Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1931

Statut juridique

Classé depuis le 25 octobre 2001

Ascenseur principal ou de service

ascenseur de service

Énergie

électrique

Numéro de série

194

Nombre d'arrêts

10

Charge nominale (kg)

225

Nombre de personnes

3

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

bois
porte battante

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

polygonale

Matériaux de la cabine

bois

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

non

Éclairage

plafonnier récent

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur ancien
tambour à enroulement

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Lundi 01 juillet 2024

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 297
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Description

Le Palais de la Folle Chanson possède dès l’origine deux ascenseurs de service menant directement dans les appartements. Ils complètent ainsi les circulations verticales des communs, à savoir les deux ascenseurs maître et l’escalier.

L’ascenseur de service qui dessert les appartements à front de l’avenue de la Folle Chanson, en plus du sous-sol et du dernier étage, circule dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée exiguë, de plan polygonal. Il donne à chaque étage sur une petite terrasse qui mène aux espaces de l’appartement dédiés initialement au personnel de maison (l’office et la cuisine notamment). Ses portes palières sont des portes pleines en bois. Les boutons d’appel d’origine ont été conservés.

La cabine, adaptée à la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , est de plan polygonal et dotée de deux accès. Elle est en bois et toujours équipée de ses grilles rétractiles métalliques, d'un plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur.  et du boîtier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. d'origine.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est composée encore majoritairement d'éléments anciens et d’origine (treuil à tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids., moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., fin de course, freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , servomoteur).

L’ascenseur, qui témoigne de la manière dont s’organisaient les circulations du personnel de service dans un immeuble de standing, présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et technique.