Place de Jamblinne de Meux 20

A l'angle de l'avenue de l'Opale, vaste immeuble à appartements de style Art décoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. construit en 1928 sur les plans de l’architecte Henri De Roy, comprenant dès l’origine un ascenseur de service, aujourd’hui hors d’usage, et un ascenseur principal, tous deux de la marque Schindler. Ces deux ascenseurs sont installés au coeur de l'immeuble, à proximité des cages d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. principale ou de service ,dans des trémies accolées et séparées par un mur percé d’une baieOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. à chaque étage.  

La double porte d’entrée en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvre sur un passage couvert, voûté en berceau, lambrissé de marbre et revêtu au sol de mosaïques disposées en damier. Il donne accès, directement à droite de l'entrée, à l’ancienne conciergerie, puis au milieu du côté droit, via quelques marches, au hall où sont installées les circulations verticales principales, et, au fond, aux circulations secondaires. L’ascenseur principal circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée, en face de la cage d’escalier. Celle-ci est dotée d’un garde-corps en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. à motifs Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. qui s'harmonise avec la porte d'entrée.

Les portes palières en bois sont encadrées d’un chambranle mouluré de forme chantournée en partie supérieure. Elles sont pourvues d’un regard vitré en verre imprimé de forme octogonale, sous lequel est fixée la marque de fabrique Schindler. À partir du premier étage, elles sont flanquées de deux fenêtres, avec châssisPartie en menuiserie d'une fenêtre. à petits-bois et verres imprimés, celle de gauche donnant sur la cage d’escalier de service et celle de droite sur une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  technique.

La cabine en bois panneauté a conservé ses boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. mais ses autres accessoires, notamment sa porte, ont disparu.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur., entièrement modernisée, est installée à côté de celle encore majoritairement authentique de l’ascenseur de service.  

Cet ascenseur a été intégré à l'origine avec soin dans son contexte architectural et formait avec l'ascenseur de serviceAscenseur secondaire dédié à l’usage du personnel de maison et au transport de fournitures.  un ensemble illustrant l'organisation des circulations entre les occupants et le personnel domestique. Il présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)..