Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schlieren

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1937

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 26 avril 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

31315/03

Nombre d'arrêts

5

Charge nominale (kg)

200

Nombre de personnes

2

Vitesse (m/s)

0,67

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

porte battante

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

oui

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois

Porte cabine

néant

Boîte à boutons de commande

ancienne

Anciennes marques de fabrique

non

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur récent
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse récent

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mardi 12 avril 2022

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 935
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Description

Ensemble de style moderniste construit en 1937 sur les plans de l’architecte Gaston Heerebout, comprenant à front de l’avenue des Arts un immeuble à appartements de dix niveaux avec rez-de-chaussée commercial et, à l’arrière, côté rue de la Charité, un deuxième immeuble à appartements. L’ensemble comprend trois ascenseurs de marque Schlieren.

C’est dans l’immeuble à l’arrière, accessible depuis l'avenue des Arts via un long corridor et une cour intérieure, que se trouve le troisième ascenseur. Il diffère des deux installés dans l’immeuble à l’avant. L’entrée depuis la cour ouvre sur un couloir avec sol en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. qui mène au hall où se trouvent, à droite, l’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. et, à gauche, l’ascenseur positionné dos à l’entrée, dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée. Les espaces communs sont décorés plus modestement que dans l’immeuble à l’avant. Les paliers en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. rose rehaussés de lisérés en mosaïque jaune et blanche y font toutefois écho. Toutes identiques, les portes palières battantes sont similaires aux portes des appartements. Elles sont en bois et munies d’un regard vitré de forme rectangulaire au-dessus duquel est fixée à chaque étage l’ancienne marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief.... Les boutons d’appel, les numéros d'étage fixés en face de l'ascenseur ainsi que les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. à l’intérieur de la cabine ont été conservés. La cabine en bois est aujourd’hui revêtue de moquette.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a été entièrement modernisée.

Participant à la cohérence de l’ensemble, cet ascenseur, encore en partie authentique, présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe).