Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Schindler
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 17 janvier 2022
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Sélection d'étages
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
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Description
Construit en 1935 sur les plans de l'architecte Charles Dewys, le numéro 35 de la rue Cervantès est un immeuble à appartements de style moderniste. Il compte cinq niveaux et quatre travées1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade., celle de droite en retrait se raccordant à l'alignement des autres immeubles de la rue.
L'entrée se situe dans la deuxième travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. à gauche. Elle ouvre sur un vestibule, revêtu de marbre au niveau du sol et des couvre-mursCouverture, souvent en pierre ou en céramique, disposée au sommet d’un mur pour le protéger de l’eau de pluie. Les pignons et les murs de clôture sont d’ordinaire pourvus d’un couvre-mur., qui est séparé du hall où se situent les circulations verticales par une volée de quelques marches et une double porte en bois vitrée avec des verres imprimés. Le sol du hall et des paliers est en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit. rehaussé de liserés en mosaïque. Situé au centre de l’immeuble, l'escalier est légèrement décalé sur la droite par rapport à l'entrée et c’est en face de son départ que se fait l’accès à l’ascenseur de la marque Schindler, prévu dès l’origine et installé en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. fermée. Les portes palières en bois sont revêtues d'un placage et encadrées d’un chambranle à ressautsSaillie d'une partie de mur par rapport à l’alignement général.. Elles sont munies d’un regard vitré au-dessus duquel sont fixées les anciennes plaques signalétiques indiquant la charge maximale. Au rez-de-chaussée, une ancienne plaque à l’attention du personnel de service et des fournisseurs a été conservée.
Protégé par une grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois et en métal et aéré par des orifices dans sa partie haute, l'intérieur de la cabine est en placage de bois et a conservé ses éléments anciens tels que son plafonnier, son boîtier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., ses plaques signalétiques et la marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... de l'ascenseur.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur., située dans la cave, est en partie ancienne comme en témoignent le tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement et le sélecteur d’étages.
Cet ascenseur, qui a conservé son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif (ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par exemple un complexe industriel réaffecté). La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment., présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et technique.