Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Schlieren
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 27 juin 2021
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Affecté aujourd'hui en immeuble à appartements, cet ancien hôtel
particulier de style éclectique de 1876 a été transformé en 1934. C’est
probablement à cette occasion que la cage d’escalier a été reconstruite pour y
intégrer en son centre un ascenseur à gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. ouverte de marque Schlieren. Vu l’exiguïté
de la cage d’escalier, la largeur des volées a été réduite au maximum pour
laisser la place nécessaire à l’ascenseur.
La cabine a fait l’objet d’une
attention particulière : le bois est travaillé en panneaux moulurés en
partie basse et une corniche en bois précède une friseBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale. à balustresPetits supports en répétition, généralement profilés et de section circulaire, constituant une balustrade. simples en bois
pour l’aération de la cabine. Des verres biseautés équipent la partie haute des
parois latérales et arrière offrant une vue panoramique sur la cage d’escalier.
La cabine a
conservé ses accessoires d’origine : boite à boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., marque
de fabrique et grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois et en métal. Typiques de la production
Schlieren de l’entre-deux-guerres et de l’immédiat après-guerre, la porte
palière est à treillis à mailles carrées et surmontée du sigle Schlieren et le
garde-corps métallique est composé d’un double panneautage superposé de
treillis à mailles carrées. Les boutons d'appelBouton situé à côté de chaque porte palière qui permet d’appeler l’ascenseur. d'origine sont conservés.
Située dans les combles, la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a conservé un tableau électromécanique ancien, le groupe de traction Schlieren très probablement d'origine (moteur, freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence. à adhérence,..) et l'ancien limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute. .
Très peu modifiée depuis l'origine, cette installation constitue un exemple d'intégration d'un ascenseur dans un immeuble existant. La marque suisse Schlieren était réputée pour la grande qualité de sa production. Elle présente à ce titre un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et technique.