Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Jaspar
Melior
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 07 mars 2024
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Le n° 114-116 est un immeuble de rapport, conçu en 1923, avec le n°118, par l'architecte-entrepreneur Charles Moerman. La porte au n°114 ouvre sur un étroit et long vestibule, menant à l’escalier en bois derrière lequel a été installé en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. fermée un petit ascenseur de marque Jaspar. Le sol de l’entrée est revêtu de granitos de différentes teintes séparés par des liserés en mosaïque. L'ascenseur a été installé dans une trémie exigüe prévue à l'origine pour un monte-chargeAscenseur destiné principalement au transport d’objets., probablement peu après la construction de l’immeuble, En effet son exécution et sa machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. l’apparentent aux ascenseurs Jaspar des années 1920. Il dessert le rez-de-chaussée, le sous-sol ainsi que les deux derniers repos de l’escalier. Les portes palières sont des grilles rétractiles métalliques qui, comme celle de la cabine, sont des modèles typiques de la firme Jaspar avec leurs montants dédoublés sommés d’une pointe. A chaque palier ont été conservés le bouton d’appel d’origine sur petite plaque en laiton de forme ronde, ainsi qu’une plaquette marquée du monogramme « AJ » pour « Ascenseurs Jaspar » L'étroite cabine en bois est soigneusement travaillée avec des panneautages à découpes courbes. Elle a conservé ses équipements Jaspar anciens et d’origine : grille rétractile, boîtier à boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. de forme hexagonale, marque de fabrique indiquant la charge maximale. Deux plaques signalétiques témoignent de l’intervention de la firme bruxelloise Melior (documentée à partir des années 1960).
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur., située au dernier étage de l’immeuble, est
encore constituée de la majorité de ses éléments anciens et d’origine
(treuil à tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids., moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le
maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par
défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par
l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , tableau de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. , sélecteur d’étages,
limiteur de vitesse). Elle confère à l’ascenseur un intérêt techniquePar intérêt technique d’un bien, on entend l’utilisation précoce d’un matériau ou d’une technique
particulière (ingénierie) ; les bâtiments d’importance structurelle ou technologique ; une prouesse
d’ingénierie ou une innovation technologique ; les témoignages de méthodes de construction obsolètes
(archéologie industrielle). Dans certains cas, cet intérêt peut être lié à l’intérêt scientifique (par exemple
des vestiges archéologiques). en plus
de son intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe)..