Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Otis

Installation

adaptation dans une cage d'escalier/un espace existant

Date de mise en service

avant 1958

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 15 décembre 2023

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

240

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,40

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

bois
verre
porte battante

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

polygonale

Matériaux de la cabine

placage bois

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

plafonnier récent

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur récent
poulie d'adhérence

Tableau de commande

ancien

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Mercredi 13 décembre 2023

Auteur de la fiche

Céline Chéron

id

Urban : 1132
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Description

Cet ascenseur de marque Otis a été intégré postérieurement, probablement dans les années 1940-1950, à la construction de cet immeuble de style éclectique, lui-même daté de 1911. Sa gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  a été installée contre le mitoyen droit, en partie sur le palier de l'entresol et l'angle d'un couloir des appartements. Il dessert 4 étages et 6 niveaux. On y accède au niveau de l’entresol de la cage d’escalier et iI dessert directement les appartements aux étages. Les portes palières sont à simple battant en bois, munies d’un regard équipé d’un verre clair à l’entresol et de verres imprimés aux étages. Les boutons d’appel d’origine sont conservés.

La cabine en placage de bois de chêne, de forme générale quadrangulaire, présente un pan coupéPan de mur situé de biais sur l’angle d’un bâtiment., ménagé afin de réserver l’espace nécessaire pour l’un des guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids.  placés aux angles de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. . Elle est d'un modèle très simple. La partie inférieure de la cabine est protégée par des plaques en métal débossé. Elle conserve ses accessoires anciens et d’origine: grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. en bois avec entretoises en métal (peut-être une modification), miroir biseauté, boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. avec bouton d’alarme, plaquette métallique «Otis. Fermez les portes correctement. Vous éviterez les arrêts» et marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief....

La plupart des éléments de la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. ancienne a été remplacé. L’armoire de commande avec certains contacts anciens et le limiteur de vitesse d’origine sont toutefois conservés.

Encore authentique et témoin d’une installation intégrée dans un espace existant, cet ascenseur présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et technique.