Rue Godefroid Devreese 14

Immeuble à appartements de style Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. construit selon des plans de 1932 de l’architecte Victor Moreau. La porte d’entrée, située au centre de la façade, donne sur un vestibule dont le sol est couvert d’un damier de marbres rouge et beige à prédominance rouge et les murs sont protégés d’une plintheAssise inférieure d’un soubassement ou soubassement de hauteur particulièrement réduite. de marbre noir et d’un lambrisLe lambris est un revêtement de menuiserie, de marbre ou de stuc couvrant la partie inférieure ou l'entièreté des murs d’une pièce. de marbre rouge à hauteur d’appui. Une double porte en bois vitrée mène ensuite au hall, qui accueille les circulations verticales, dont le sol est couvert du même damier de marbres mais à prédominance beige. Prévu d’origine, l’ascenseur Stigler est installé dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier en granito, contre la façade arrière et dans l’axe de la porte d’entrée. La gaine est protégée par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... métallique en treillis à mailles carrées, maintenu dans des cadres espacés par des ovales. Les portes palières à grilles rétractiles sont formées d’un portique sommé d’un cartoucheDécor composé d’une table plane ou bombée, aux contours généralement sinueux, bordée d’un décor sculpté et/ou d’une mouluration, et sur laquelle prend parfois place un blason ou une inscription. Le médaillon est un cartouche rond ou ovale. et d’une ferronnerie ouvragée à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc., ovale et boules, typique de Stigler. Les grilles rétractiles palières ont été discrètement équipées de serrures positives qui améliorent leur sécurité.

La cabine panneautée en bois de chêne verni est typique de celles fournies à l’époque par le constructeur milanais et témoigne d’un travail d’ébénisterie soigné. Elle profite de la lumière naturelle de la cage d’escalier grâce à six jours1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. équipés de verres imprimés. Son toit est surhaussé: des grilles d'aération en tôle perforée à motifs polylobés sont placées entre le plafond et une imposante corniche en bois moulurée. La cabine a conservé une partie de ses accessoires d’origine : grille rétractile métallique, boîte à boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... et boîtiers des contacteurs du freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur.  parachuteSystème de sécurité qui bloque la cabine sur ses guides en cas de rupture des câbles de traction ou de survitesse. . La cabine est pourvue d’un système de sécurité typique de Stigler: un cadre en bois fixé sous la cabine et à l'origine équipé de toiles (dont on observe encore quelques morceaux) actionnait autrefois le freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur.  parachuteSystème de sécurité qui bloque la cabine sur ses guides en cas de rupture des câbles de traction ou de survitesse.  en cas de rencontre avec un obstacle.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a été remplacée et modernisée avec de nouveaux équipements. Seule subsiste la poulieRoue dont la jante porte un ou plusieurs câbles afin de permettre la transmission d’un mouvement. Fixée sur l’axe du treuil, la poulie de traction (ou poulie d’adhérence) communique la force du moteur aux câbles de traction de la cabine et du contrepoids. La poulie de déflexion permet de déporter les câbles dans l’axe de la gaine de l’ascenseur et/ou du contrepoids. Les poulies de renvoi situées au-dessus de la gaine supportent les câbles de traction quand la machinerie est placée en bas. de déflexion probablement d’origine. Les poulies de renvoi de la cabine et du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. d’origine, situées en tête de gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , sont conservées.

Cet ascenseur encore très authentique présente un intérêt historique, esthétique et technique. Il s’intègre parfaitement au décor de l'immeuble caractéristique des années 1930.