Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Ateliers Mariën

Installation

adaptation dans une cage d'escalier/un espace existant

Date de mise en service

1934

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 23 janvier 2023

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Nombre d'arrêts

6

Charge nominale (kg)

300

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,5

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis
bois

Portes palières
élément(s) ancien(s)

bois
verre
porte battante

Guides

métalliques ronds

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois

Porte cabine

grille rétractile en métal

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

non

Éclairage

éclairage intégré dans le plafond

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur récent
poulie d'adhérence

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse ancien

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Jeudi 22 décembre 2022

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 223
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Description

Immeuble à appartements résultant de la fusion en 1934, sur les plans de l'architecte René Notéris, de deux maisons mitoyennes datant de 1911. À l’occasion de cette transformation, un attiqueUn élément est dit en attique lorsqu’il est situé au-dessus de l’entablement. a été ajouté et un appartement a été aménagé par étage. Les deux escaliers originels, accolés chacun au mitoyen de gauche, ont été remplacés par une unique cage d’escalier, adossée au mur mitoyen droit du n°8. Au centre de l'escalier est installé un ascenseur, dont la marque initiale n’a pas été identifiée avec certitude.

L’ascenseur est positionné perpendiculairement par rapport à l’axe d’entrée et s’ouvre, à chaque étage, face à la porte de l’appartement qu’il dessert. Au-rez-de-chaussée, son côté droit est fermé par une paroi en bois panneauté, qui se découvre depuis le vestibule et le vaste hall d’entrée, dallés de marbres. La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est pour le reste en partie ouverte et protégée par le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... en bois sculpté de l’escalier, surhaussé de cadres en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. enserrant un treillis. Chaque angle de la gaine est ponctué par un pilierSupport vertical de plan carré. en bois surmonté d’une boule. Insérées dans une menuiserie à corniche et moulures, les portes palières en bois panneauté s’harmonisent avec les boiseries de l’immeuble. Elles sont dotées dans leur moitié supérieure de deux vitres oblongues. Au dernier étage, un fin panneau en bois a été ajouté au-dessus de la porte jusqu’au plafond.

La cabine, de forme allongée, est d’une exécution soignée. Son panneautage en bois l’apparente à des cabines des années 1920-1930 de la marque Jaspar (avenue du Roi 144, rue Gallait 61, avenue Brugmann 339). Elle est protégée par une grille rétractile métallique et son boitier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif. et la plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur.  sont anciens mais non d’origine. Ils ont été placés par les Ateliers Mariën qui se chargeaient de l’entretien de l’installation.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. d’origine se trouvait initialement en cave et les poulies de renvoi de la cabine et du contrepoids étaient au-dessus de la verrière en tête de gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , là où sont actuellement installés la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. récente et le limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute.  plus ancien.

Cet ascenseur a été intégré avec soin et cohérence dans son contexte architectural. Il présente à ce titre un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe). et esthétique certains.