Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Schindler
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 19 février 2025
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Portes palières
élément(s) récent(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Immeuble à appartements construit d’après les plans de 1938 de l’architecte Fernand Petit, sur une parcelle traversante coudée. L’immeuble comprend un corps de bâtiment avant avec l’entrée principale, côté avenue Franklin Roosevelt, comprenant les pièces de séjour et de réception, et un corps de bâtiment arrière avec entrée secondaire, avenue du Venezuela, abritant chambres et cuisines. Chaque étage est composé de deux grands appartements traversants, desservis dès l’origine par un ascenseur maîtreDénomination de l’ascenseur principal lorsqu’un ascenseur de service est également présent dans l’immeuble. et un ascenseur de serviceAscenseur secondaire dédié à l’usage du personnel de maison et au transport de fournitures. , de marque Schindler.
L’entrée
principale ouvre sur un vaste hall d’inspiration Art DécoStyle Art Déco (entre-deux-guerres). Tendance à la géométrisation des formes et des ornements architecturaux, doublée de jeux de matériaux, de textures et de couleurs. et classique, dans l’axe duquel est
installé l’ascenseur qui circule en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. fermée. Celle-ci est percée à l'arrière de grands vitrages donnant sur l'aéra, pour permettre d'éclairer quelque peu la cabine vitrée. L'ascenseur dessert, en plus du
rez-de-chaussée, quatre petits paliers voûtés qui mènent aux entrées principales des appartements. Les boutons d'appelBouton situé à côté de chaque porte palière qui permet d’appeler l’ascenseur. d'origine sont conservés. A l’exception de celle du rez-de-chaussée, remplacée, les doubles portes palières coulissantes sont d’origine et d'un modèle singulier. Encadrées
par un chambranle à entablementCouronnement horizontal qui se compose d’une architrave, d’une frise puis d’une corniche. Les façades sont d’ordinaire coiffées d’un entablement. On peut également trouver un petit entablement au-dessus d’une baie ou d’une lucarne., elles sont en bois et largement vitrées en
verre opaque, tout comme les deux panneaux de part et d'autre.
Derrière cette composition largement vitrée se devine la grande cabine en bois
qui peut accueillir jusqu’à quatre personnes. Son accès est protégé également
par une double porte coulissante en bois, vitrée en verre opaque dans sa moitié
supérieure, tout comme les deux parois de part et d’autre, qui
constituent la face avant de la cabine. La face arrière, similaire, est percée de trois grandes baiesOuverture, d'ordinaire une porte ou une fenêtre, ménagée dans un pan de mur, ainsi que son encadrement. vitrées en verre opaque. L’intérieur
de la cabine est revêtu d’un luxueux placage en bois (probablement de la loupe
d’érable). Des ouvertures d'aération oblongues sont percées sous le plafond plat. Sur la face arrière sont conservées et d'origine la marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... Schindler et cinq barres métalliques protégeant la vitre centrale.
Située en toiture dans un cabanon technique, la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. est encore en grande partie composée de ses éléments anciens et d’origine (moteur, servomoteur, freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. , tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement, poulies de déflexion de la cabine et du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. circulant dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. séparée).
Cet ascenseur est remarquable par son intégration à l'immeuble. La conception originale des portes palières coulissantes aux étages, adaptées à l'espace réduit des paliers ,est très probablement due à l'architecte Fernand Petit, de même que celle de la cabine au dessin épuré. Les photos et plans de l'immeuble, dans lesquels l'ascenseur occupe une place centrale, ont été publiés dans la revue Rythme en 1950. Ils montrent l'aspect originel de l'ascenseur au rez-de-chaussée, avant sa modification. Malgré celle-ci, l'installation est encore très authentique, et présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.