Chaussée de Wavre 129

Construit en 1930, immeuble à appartements de style moderniste de cinq étages à rez-de-chaussée commercial. Il est animé en façade par quatre oriels de plan trapézoïdal.

Le porche axial, conservant au sol un dessin d'enseigne figuratif en mosaïque, ouvre sur un vestibule aux lignes modernistes, dallé et lambrissé de marbre. Celui-ci mène, via quelques marches et une double porte vitrée, au hall où se trouvent en retour d’équerre à droite, derrière une arche, les circulations verticales. Prévu dès l’origine, l’ascenseur de marque Otis est positionné dos à l’entrée, en face du départ de l’escalier en granitoMatériau composé de mortier et de pierres colorées concassées présentant, après polissage, l’aspect d’un granit.. La rambarde typiquement moderniste en ferronnerie et acier tubulaire de celui-ci fait écho à la main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui du vestibule. L’ascenseur circule dans une gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  fermée, séparée d’une autre gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  contigüe à gauche, où est installé un monte-chargeAscenseur destiné principalement au transport d’objets. aujourd’hui hors d’usage. Toutes identiques, les portes palières en bois panneauté sont peintes dans la même teinte claire que les portes des appartements et de l'ancien monte-chargeAscenseur destiné principalement au transport d’objets.. Elles sont pourvues en partie supérieure d'un jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. en verre imprimé. Les boutons d'appelBouton situé à côté de chaque porte palière qui permet d’appeler l’ascenseur. d'origine ont été conservés à tous les étages, tout comme les marques de fabrique dont les inscriptions sont effacées.

La cabine en chêne panneauté, avec son toit décoré de moulures, a fait l’objet d’un travail d’ébénisterie soigné, typique de la production de qualité de Otis, tout comme ses accessoires :  grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. à croisillons, boutons de commande d’origine, miroir biseauté en forme de chapeau de gendarme, banquette rabattable. L'ancienne plaque signalétique Schindler témoigne des interventions réalisées par cette marque dans les parties techniques.

Située au dernier étage, la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. n’est pas d’origine mais date d'une ancienne modernisation par Schindler : moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., servomoteur, freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur.  et sélection d’étages planétaire couplée au limiteur de vitesseDispositif pourvu d’une poulie sur laquelle passe un câble relié à la cabine. Grâce à un système basé sur la force centrifuge, il bloque le câble en cas de survitesse, ce qui déclenche le parachute. , semblables à d’autres installations de la firme Schindler des années 1950.

Intégré de manière cohérente dans son contexte architectural, cet ascenseur encore en bonne partie authentique présente un intérêt historique et technique.