

Caractéristiques de l’installation
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Nombre d'arrêts
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Machinerie
Métadonnées
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Description
Le pavillonLe toit en pavillon est un toit à quatre versants droits couvrant un corps de bâtiment de plan sensiblement carré. La lucarne en pavillon est une lucarne dont le toit est en pavillon. néoclassique du 3 place Royale a été profondément réaménagé d’après les plans de 1900 de l’architecte Léon Govaerts à l’occasion de l’extension du bâtiment, pour le compte de la succursale de la compagnie «The Gresham Life Assurance». Propriété de l’Etat belge depuis 1967. Intérieur de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. aux décors somptueux, accueillant un vestibule, une cage d’escalier circulaire avec en son centre un ascenseur. Certaines parties de cet intérieur, dont l’ascenseur, ont été classés en 1993 et restaurés vers 1998 ,après des années d’abandon. Des éléments d'origine de l'ascenseur ont été restaurés, tandis que d'autres ont été restitués à l'identique. Parmi ces derniers, on trouve la porte palièreSituée à chaque palier, porte donnant accès à la cabine. du dernier étage, les parois du local technique en tête de gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. (salle des poulies) ainsi que la protection de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. au dernier étage et au sous-sol. La cabine originale a été démontée et exposée pendant un temps à l'ancien Musée de l'ascenseur, rue de la Source à Saint-Gilles. Il était prévu, à l'occasion des travaux, de la remettre en place après restauration, mais il est possible qu'une restitution à l'identique ait été nécessaire. La restauration de l'ascenseur s'est concentrée sur les aspects esthétiques non fonctionnels. Il est de ce fait aujourd'hui hors d'usage.
Cet ascenseur exceptionnel est l’un des rares exemples illustrant le style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. à Bruxelles. Pour sa conception, Léon Govaerts s’est probablement inspiré de modèles étrangers monumentaux publiés dans les revues architecturales de l’époque, comme celui de la Majolikahaus d’Otto Wagner à Vienne, faisant la part belle aux motifs végétaux et géométriques.
L’accès à l’ascenseur s’effectue depuis le vestibule, par un escalier monumental en marbre de Carrare flanqué de part et d’autre de vitraux colorés bombés sur panneaux d’allège à sgraffites représentant des motifs floraux. L'installation se situe dans une extension de volume circulaire. L'ascenseur circule dans le jour1. Ouverture vitrée dans une menuiserie ou baie de petite dimension; 2. Vide autour duquel se développent certains escaliers tournants. de l’escalier et desservait autrefois quatre niveaux. La cage d’escalier est soignée: marches de marbre blanc veiné, paliers de mosaïques, main-courante en métal décorée aux extrémités, fixations murales à volutesOrnement enroulé en spirale que l’on trouve notamment sur les chapiteaux ioniques, les consoles, les ailerons, etc. et palmettesOrnement symétrique dont la forme est proche de celle d’une palme. La palmette est parfois composée de feuilles d’acanthe. et murs percés à chaque niveau côté cour (à l’origine) de fenêtres à vitraux. Une nouvelle porte en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. dans le style de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. a été ajoutée pour fermer l'escalier au-delà du rez-de-chaussée.
La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , de forme ovale est entièrement fermée par une protection très originale. Elle est constituée d’un treillis de métal déployé losangé qui surmonte une plinthe en tôle d’acier percée de motifs végétaux. Les portes palières sont formées d’un cadre en acier et d’un soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. en tôle surmonté d’un treillis de métal déployé rehaussé d’éléments de décors en acier ajouré et en métal repoussé. Les motifs rappellent ceux des mosaïques de sol et des sgraffitesTechnique de décoration murale consistant à recouvrir d’une mince couche d’enduit clair une première couche de ton sombre. Un dessin est ensuite créé en grattant partiellement l’enduit clair, alors qu’il est encore frais, pour mettre à jour l’enduit foncé sous-jacent. Les traits des dessins apparaissent ainsi en creux et en foncé. En outre, la couche d’enduit clair peut être mise en couleur. du vestibule d’entrée. A certains niveaux, un trou rectangulaire est ménagé dans la tôle en face avant pour le bouton d’appel, aujourd'hui disparu.
La cabine ronde en bois est constituée de panneaux de bois courbes assemblés dans des montants décorés de frisesBande horizontale, décorée ou non, située au milieu de l’entablement. Par extension, suite d’ornements en bande horizontale.. Elle est surmontée d’un couronnement chantournéUn élément est dit chantourné lorsque sa forme alterne courbe et contre-courbe. ponctué de pinaclesAmortissement élancé de plan carré ou polygonal.. Les boutons ou manette de commande d’origine ont disparu. La cabine coulissait sur des guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids. en bois de forme rectangulaire et l'étrier supérieur (probablement reconstitué), de forme arquée, recevait à l’origine les câbles de suspension. Le freinDispositif placé sur l’axe du moteur qui le freine et le maintient à l’arrêt grâce à deux mâchoires se fermant sur un tambour. Par défaut, le frein est en position fermée. Son ouverture est déclenchée par l’intermédiaire d’une bobine ou d’un servomoteur. parachuteSystème de sécurité qui bloque la cabine sur ses guides en cas de rupture des câbles de traction ou de survitesse. se trouve sous la cabine, accroché à l’étrier inférieur.
Des traces au sol indiquent que le groupe de traction, non mentionné sur les plans de L. Govaerts et aujourd'hui disparu, se trouvait très probablement en bas de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , en cave. Les poulies de renvoi de la cabine et du contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. sont vraisemblablement d’origine. La position de ces poulies de renvoi et de déflexion en tête de gaine et une photographie de c.1990 suggèrent que le contrepoidsRelié à la cabine par les câbles de traction et circulant le long de guides verticaux, il est généralement constitué d’éléments en fonte (gueuses). Son poids équivaut à celui de la cabine à demi-charge. Il contrebalance ainsi le poids de la cabine ce qui diminue l’énergie nécessaire à son déplacement. circulait probablement contre la façade extérieure de la cage d’escalier (aujourd’hui englobée dans une extension du bâtiment).
Bien que l'ascenseur ne conserve aucune marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief..., il peut être attribué à la firme Otis. En effet ,un catalogue de la marque (c. 1925) référence une installation pour le siège bruxellois de la Gresham Insurance Cie. Par ailleurs, les caractéristiques techniques de l'ascenseur sont comparables avec d'autres ascenseurs Otis de la même période (avenue Volders 43 à Saint-Gilles, Belgielei 150 à Anvers), comme l'étrier supérieur arqué et ses coulisseaux et les guidesRails verticaux en métal et parfois en bois, fixés sur toute la hauteur de la gaine, le long desquels circule la cabine ou le contrepoids. Des câbles peuvent être utilisés comme guides pour le contrepoids. en bois.
Exceptionnel exemplaire de style Art nouveauStyle Art nouveau (de 1893 à 1914 environ). Mouvement international, avec de fortes variantes locales, né en réaction aux styles « néo ». En Belgique, ce courant connaît deux tendances : d’un côté, sous l’égide de Victor Horta, l'Art nouveau « floral », aux lignes organiques ; de l’autre, l'Art nouveau géométrique, influencé par l'art de Paul Hankar ou la Sécession viennoise. conservé à Bruxelles et rare témoin de la production d’avant la Première Guerre mondiale, cet ascenseur, dont les travaux de c.1998 ont permis de restituer en partie les caractéristiques d’origine, possède un grand intérêt historique, esthétique et technique.