Avenue Jeanne 2a

A l’angle des avenues Buyl et Jeanne cet immeuble à appartements est à l’origine un hôtel de maître de style éclectique d'inspiration classique. Il est construit sur les plans de 1909 de l’architecte Thomas Jasinski et daté 1910 sur la cheminée côté avenue Buyl. L’immeuble a ensuite été agrandi et transformé en 1927 puis vers 1949 et après, comme immeuble à appartements. Il possède actuellement deux entrées distinctes, au 2 et 2A avenue Jeanne. Il comprend un grand appartement par niveau, soit quatre appartements. L’ascenseur se situe dans la partie droite de l’immeuble, au 2A. Il desservait à l’origine six arrêts, comme en témoigne le nombre de portes palières. Celles qui ouvrent sur des paliers intermédiaires ne sont aujourd’hui plus utilisées.

L’ascenseur de marque Stigler a été intégré dans la cage d’escalier, probablement l'ancienne cage d’escalier de service, adaptée. Cette transformation s’est faite en respectant les caractéristiques de l’immeuble. 

La gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  ouverte de l’ascenseur est protégée par un garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... composé d’un bâti en ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. avec motifs décoratifs classique d’inspiration classique, dans lequel s’insèrent des panneaux grillagés. Ses motifs font écho à ceux de la porte qui sépare le vestibule du hall. Du rez-de-chaussée au premier palier, le garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... est fixé sur la rampe en bois ouvragée, de style néo-Louis XVILe style néo-Louis XVI se développe à partir de 1910 environ. Il reprend des éléments typiques du néoclassicisme contemporain du règne de Louis XVI : noeud de ruban, médaillons ovales, lauriers, faisceau de licteurs, etc., de l’escalier tandis qu’aux étages suivants il double par l’intérieur la main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui. L’ancrage du garde-corpsOuvrage de clôture qui ferme un balcon, une terrasse, une porte-fenêtre, une gaine d'ascenseur... métallique sur les poteaux en bois sculpté aux angles de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  est soigné. Les portes palières à grilles rétractiles sont quant à elles surmontées d’une ferronnerieÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ouvragée typique de la firme Stigler. La cuvetteEspace libre dans la partie inférieure de la gaine qui accueille certains éléments techniques tels que les amortisseurs, la poulie du limiteur de vitesse., visible au rez-de-chaussée est couverte de carrelages beiges

La grande cabine en bois panneauté, largement éclairée par deux rangées de petits verres imprimés, au-dessus d'une rangée de petits miroirs, est typique de la marque italienne Stigler, dans les années 1930. Elle est surmontée d’un plafond mouluré surhaussé et équipé de grilles d’aération. Les boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief..., plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur.  et d'instructions sont d'origine ou anciens, de marque Stigler

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. avec treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.   à tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. était initialement située au rez-de-chaussée dans un local à côté de la gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. , où ont été conservées comme témoin la sélection d'étage et les poulies de déflexion, à graisseur, d'origine, en face desquelles se trouve l'armoire de commandePlacé dans la salle des machines, tableau électromécanique qui reçoit et transmet les informations nécessaires à la marche et à l’arrêt de l’ascenseur. , récente. Le nouveau groupe de traction a été installé dans le grenier, dans la salle des poulies d'origine.