Caractéristiques de l’installation
Intervenant(s)
Schindler
Installation
Date de mise en service
Statut juridique
Reconnaissance de la valeur historique le 18 janvier 2022
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Numéro de série
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Accessoires de la cabine
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
id
Description
Construit en 1939-1941 sur les plans de l'architecte Robert Genard, comme l'indique la signature en façade, immeuble à appartements de six étages. Il possède dès l'origine un ascenseur principal et un ascenseur de serviceAscenseur secondaire dédié à l’usage du personnel de maison et au transport de fournitures. , tous deux de la marque Schindler. L’ascenseur principal dessert le rez-de-chaussée et les six étages, comprenant chacun un grand appartement.
Située dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale du bâtiment, la porte d’entrée donne sur
un vestibule carrelé de marbre et de travertin qui mène au hall où se
trouvent les circulations verticales. L’alternance du marbre noir et du travertin clair crée
un jeu de contraste auquel participe l’ascenseur de marque Schindler peint en
noir. Il est
installé au centre de l’escalier en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. partiellement ouverte. Le
garde-corps qui protège celle-ci est constitué de ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ancrées dans le limon de l’escalier. Les barres de
section rectangulaire forment un cadre enserrant un treillis métallique à
mailles carrées et
losangées. Les barres métalliques sous la main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui renforcent le
garde-corps dans sa partie inférieure. Les portes palières se composent de fers et tôle
métallique qui forment un cadre à une large vitre sur laquelle des fers plats
entrecroisés délimitent un grand rectangle central. De part et d’autre des
portes palières, un carré formé par le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. du limon en marbre noir de
l’escalier participe à la géométrie de l’ensemble.
De forme quadrangulaire, la cabine en bois a conservé certaines de ses dispositions anciennes telles que sa grille rétractile en bois et métal, son orifice de ventilation, ses vitres oblongues, son miroir, son plafonnier et la marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... de l’ascenseur.
Installée dans les comblesEspace intérieur de la toiture., la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a en partie été modernisée. Le treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence. , le moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., le servomoteur, le frein et le tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement sont anciens, voire d’origine comme l’attestent les catalogues de la marque Schindler de la fin des années 1930
Sa composition sobre mais soignée confère à cet ascenseur,
qui a gardé en grande partie son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état
d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les
techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif
(ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par
exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des
devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est
préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par
exemple un complexe industriel réaffecté).
La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors
d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment., un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique :
- s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ;
- s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare
pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé
lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux
villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne,
la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ;
- s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple,
les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ;
- s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons
personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de
Constantin Meunier, la maison de Magritte) ;
- s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant
de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ;
- s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou
culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ;
- s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à
l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes
connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés
localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à
Berchem-Sainte-Agathe).,
esthétique et technique.