Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

circa 1939

Statut juridique

Reconnaissance de la valeur historique le 18 janvier 2022

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

E1041A

Nombre d'arrêts

7

Charge nominale (kg)

225

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,63

Type de gaine

gaine en partie ouverte

Parois de la gaine

ferronnerie
treillis

Portes palières
élément(s) ancien(s)

ferronnerie
verre
porte battante
tôle métallique

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

récents

Anciennes marques de fabrique

non

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois verre

Porte cabine

grille rétractile en bois et en métal

Boîte à boutons de commande

récente

Plaques signalétiques

récentes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

ancien plafonnier

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en comble

Treuil

moteur ancien
tambour à enroulement

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse récent

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Lundi 17 janvier 2022

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 741
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Description

Construit en 1939-1941 sur les plans de l'architecte Robert Genard, comme l'indique la signature en façade, immeuble à appartements de six étages. Il possède dès l'origine un ascenseur principal et un ascenseur de serviceAscenseur secondaire dédié à l’usage du personnel de maison et au transport de fournitures. , tous deux de la marque Schindler. L’ascenseur principal dessert le rez-de-chaussée et les six étages, comprenant chacun un grand appartement.

Située dans la travée1. Division verticale d’une élévation, composée d’une superposition d’ouvertures, réelles ou feintes. 2. En plan, la travée est l'espace compris entre deux rangées de supports disposées perpendiculairement à la façade. centrale du bâtiment, la porte d’entrée donne sur un vestibule carrelé de marbre et de travertin qui mène au hall où se trouvent les circulations verticales. L’alternance du marbre noir et du travertin clair crée un jeu de contraste auquel participe l’ascenseur de marque Schindler peint en noir. Il est installé au centre de l’escalier en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte.  partiellement ouverte. Le garde-corps qui protège celle-ci est constitué de ferronneriesÉléments en fer d’une construction, qu’ils soient en fer forgé, en fonte ou dans un autre matériau ferreux. ancrées dans le limon de l’escalier. Les barres de section rectangulaire forment un cadre enserrant un treillis métallique à mailles carrées et losangées. Les barres métalliques sous la main courantePièce supérieure d’une rampe d’escalier ou d’un garde-corps, sur laquelle on peut prendre appui renforcent le garde-corps dans sa partie inférieure. Les portes palières se composent de fers et tôle métallique qui forment un cadre à une large vitre sur laquelle des fers plats entrecroisés délimitent un grand rectangle central. De part et d’autre des portes palières, un carré formé par le soubassementPartie massive d’un bâtiment construite au sol et constituant l’assise du bâtiment. À Bruxelles, le soubassement est d’ordinaire en pierre bleue. du limon en marbre noir de l’escalier participe à la géométrie de l’ensemble.

De forme quadrangulaire, la cabine en bois a conservé certaines de ses dispositions anciennes telles que sa grille rétractile en bois et métal, son orifice de ventilation, ses vitres oblongues, son miroir, son plafonnier et la marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... de l’ascenseur. 

Installée dans les comblesEspace intérieur de la toiture., la machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a en partie été modernisée. Le treuilAccouplé au moteur, dispositif mécanique qui entraîne les câbles de la cabine et du contrepoids sur un tambour ou une poulie d’adhérence.  , le moteurMoteur actionnant le treuil de l’ascenseur., le servomoteur, le frein et le tambourRelié à l’axe du moteur, cylindre rainuré sur lequel s’enroulent et se déroulent les câbles de traction de la cabine et du contrepoids. à enroulement sont anciens, voire d’origine comme l’attestent les catalogues de la marque Schindler de la fin des années 1930

Sa composition sobre mais soignée confère à cet ascenseur, qui a gardé en grande partie son authenticitéL’authenticité d’un bien est évaluée au regard de la conformité de son état actuel par rapport à son état d’origine. Un bien est considéré comme authentique si le plan, la forme, le concept, la fonction, les techniques, les matériaux et la décoration des éléments intérieurs correspondent à un état significatif (ou caractéristique). Même si un bien a subi une dégradation naturelle ou une transformation (par exemple le remplacement des menuiseries, notamment des fenêtres, ou le remplacement des devantures de magasin) il peut toujours être conforme à son état d’origine (la continuité structurelle est préservée). Un bien est authentique si son concept et sa fonction initiale sont toujours lisibles (par exemple un complexe industriel réaffecté). La transformation peut alors être considérée comme un élément de son histoire. Il s’agit dès lors d’évaluer l’éventuelle intégration d’éléments de valeur au cours de l’histoire du bâtiment., un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., esthétique et technique.