Caractéristiques de l’installation

Intervenant(s)

Schindler

Installation

installation d'origine

Date de mise en service

1935

Ascenseur principal ou de service

ascenseur principal

Énergie

électrique

Numéro de série

100451

Nombre d'arrêts

8

Charge nominale (kg)

250

Nombre de personnes

3

Vitesse (m/s)

0,63

Type de gaine

gaine fermée

Parois de la gaine

maçonnerie

Portes palières
élément(s) ancien(s)

bois
vitraux
porte battante

Guides

métalliques en T

Emplacement du contrepoids

en gaine commune

Boutons d'appel

anciens

Plaques signalétiques

néant

La cabine

Forme de la cabine

quadrangulaire

Matériaux de la cabine

bois

Porte cabine

moderne

Boîte à boutons de commande

ancienne

Plaques signalétiques

anciennes

Anciennes marques de fabrique

oui

Éclairage

ancien plafonnier

Accessoires de la cabine

miroir

Machinerie

Emplacement de la machinerie

en toiture

Treuil

moteur gearless

Tableau de commande

récent

Sélection d'étages

récente

Limiteur de vitesse

limiteur de vitesse récent

Métadonnées

Date de rédaction de la fiche

Vendredi 23 août 2024

Auteur de la fiche

Lauréline Tissot

id

Urban : 350
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Description

A l'angle de l'avenue du Pesage, immeuble à appartements construit en 1934 et formant un ensemble avec l’immeuble similaire lui faisant face, au n° 35 rue des Phalènes. Leurs ascenseurs, prévus dès l’origine, sont comparables dans leurs parties visibles, bien qu'ils n’aient pas été installés par la même firme.

Au n°36, l'entrée ouvre sur des espaces soignés, revêtus de marbre noir, beige et rose. Une porte vitrée sépare le vestibule du hall à dallage géométrique, où sont installés, à droite, l’ascenseur de marque Schindler et, à gauche, la cage d’escalier de plan carré. Celle-ci est éclairée par de grandes fenêtres qui permettent aux espaces communs de profiter de la lumière naturelle. L’ascenseur circule dans une gaine fermée. Ses portes palières battantes sont réalisées dans le même bois que les portes des appartements qui flanquent l'ascenseur. Elles s’en distinguent par un regard protégé par un vitrail de composition géométrique, surmonté au rez-de-chaussée par l’inscription « Ascenseur » et, aux niveaux supérieurs, par le numéro d’étage correspondant. Au rez-de-chaussée, les différentes portes, dont celle de l'ascenseur, sont encadrées de marbre noir. Les plaques de boutons d’appel d'origine, qui intègrent le bouton poussoir pour la lumière , ont été conservés. A l’exception de celui du sous-sol, typique de la firme Schindler, ils ne portent pas de marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... et sont identiques à ceux de l’ascenseur dans l’immeuble du n° 35. 

La cabine en bois, percée de quatre petites grilles d’aération aux angles de la face arrière, a conservé certains de ses accessoires anciens, typiques de Schindler : boîtier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., marque de fabrique, plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur. , miroir et plafonnier. La grille rétractileSystème de fermeture, constitué de montants réunis par des croisillons mobiles, qui se replie et se déplie sur lui-même entre un rail supérieur et un rail inférieur. a été remplacée par une porte pliante vitrée.

La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. a été entièrement remplacée lors de la modernisation complète de l'ascenseur vers 2021.

Cet ascenseur est encore en grande partie authentique. Il présente un intérêt historiqueLe bien présente un intérêt historique : - s’il témoigne d’une période particulière de l’histoire de la région ou de la commune ; - s’il représente un témoignage d’une période particulière du passé et/ou d’une évolution rare pour une période (par exemple, une cité-jardin représentative d’un mode de construction utilisé lors des grandes campagnes d’urbanisation après la Seconde Guerre mondiale, les noyaux villageois illustrant les premiers bâtiments groupés des communes de la Seconde couronne, la Porte de Hal comme vestige de la deuxième enceinte, etc.) ; - s’il témoigne d’un développement urbain (et/ou paysager) particulier de la ville (par exemple, les immeubles des boulevards centraux ou du quartier Léopold) ; - s’il présente un lien avec un personnage historique important, y compris les maisons personnelles d’architectes et les ateliers d’artistes (par exemple, la maison natale de Constantin Meunier, la maison de Magritte) ; - s’il peut être associé à un événement historique important (par exemple, les maisons datant de la reconstruction de Bruxelles suite au bombardement de 1695, la colonne du Congrès) ; - s’il possède une représentativité typologique caractéristique d’une activité commerciale ou culturelle (par exemple, les églises, les cinémas, l’architecture industrielle, les pharmacies) ; - s’il est représentatif de l’œuvre d’un architecte important dans l’histoire de l’architecture à l’échelle internationale, nationale, régionale ou locale (cela concerne à la fois des architectes connus comme V. Horta, V. Bourgeois, M. Polak mais aussi des architectes secondaires, liés localement à une commune, notamment Fernand Lefever à Koekelberg ou Emile Hoebeke à Berchem-Sainte-Agathe)., ainsi qu’un intérêt esthétique notamment en raison de l'intégration des portes palières dans la cage d'escalier.