Caractéristiques de l’installation
Ascenseur principal ou de service
Énergie
Nombre d'arrêts
Charge nominale (kg)
Nombre de personnes
Vitesse (m/s)
Type de gaine
Parois de la gaine
Portes palières
élément(s) ancien(s)
Guides
Emplacement du contrepoids
Boutons d'appel
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
La cabine
Forme de la cabine
Matériaux de la cabine
Porte cabine
Boîte à boutons de commande
Plaques signalétiques
Anciennes marques de fabrique
Éclairage
Machinerie
Emplacement de la machinerie
Treuil
Tableau de commande
Sélection d'étages
Limiteur de vitesse
Métadonnées
Date de rédaction de la fiche
Auteur de la fiche
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Description
Le Palais de la Folle Chanson construit sur les plans d’Antoine Courtens en 1928 possède dès l’origine quatre ascenseurs de marque Schindler, deux "maîtres" et de deux de service. Les deux façades de l'immeuble, boulevard Général Jacques et avenue de la Folle Chanson, s'élèvent sur neuf niveaux et s’articulent à l’angle par une rotonde formant au rez-de-chaussée un porche de plan circulaire qui mène aux espaces d’entrée. Le dernier niveau en retrait abrite les anciennes chambres du personnel ainsi que des espaces communs pour les occupants, comme celui de la rotonde dont le plan en étoile participe à la singularité de l'immeuble. Les autres étages comprennent chacun deux grands appartements, distribués de part et d'autre de la cage d'escalierEspace à l'intérieur duquel se développe un escalier. avec les deux ascenseurs principaux. Les deux ascenseurs de service complètent les circulations verticales communes en desservant quant à eux directement les appartements, le sous-sol et le dernier étage.
Les deux ascenseurs principaux, identiques, sont placés côte à côte en gaineEspace dans lequel se déplacent la cabine et/ou le contrepoids, délimité par les parois, le plafond et le fond de la cuvette. La gaine peut être fermée ou partiellement ouverte. fermée, en face de la monumentale cage d’escalier, qui est éclairée par une verrière en acier. Leur traitement est sobre, comparé aux espaces d’accueil luxueux. Ils ont toutefois été intégrés de manière harmonieuse dans leur contexte architectural, comme en témoignent notamment leurs portes palières et leur encadrement exécutés dans le même bois que les portes des appartements. Les boutons d’appel, encore anciens, et les numéros d’étages fixés entre les deux portes permettent d’identifier les ascenseurs. Leur cabine en chêne panneauté est d’une exécution soignée. Celle de l’ascenseur de gauche a conservé sa grille rétractile en bois et métal, son boîtier de boutons de commandeSérie de boutons placés en cabine qui permettent de sélectionner automatiquement l’étage souhaité. Un bouton d’arrêt, un bouton d’alarme et un interrupteur pour l’éclairage complètent souvent ce dispositif., son miroir biseauté, son plafonnier, une plaque signalétiqueSupport accueillant sous forme écrite des informations techniques et/ou des instructions relatives à l’usage de l’ascenseur. ainsi que la marque de fabriqueGraphisme destiné à identifier une firme. Il peut prendre la forme d’une plaquette, d’un lettrage en relief... Schindler.
La machinerieSitué dans un espace en partie basse ou en partie haute de l’installation, ensemble comprenant le système d’entraînement et les équipements de commande de l’ascenseur. de ce même ascenseur a été entièrement modernisée.
Encore majoritairement composé de ses éléments anciens et d’origine dans ses parties visibles, l'ascenseur maîtreDénomination de l’ascenseur principal lorsqu’un ascenseur de service est également présent dans l’immeuble. de gauche revêt un intérêt historique et esthétique certain. Il forme avec l’autre ascenseur principal un ensemble homogène parfaitement intégré dans le contexte architectural raffiné de cet immeuble destiné à une clientèle aisée.